Ayant longtemps souffert des désagréments constitués par les odeurs nauséabondes, la population de Chemérik a accueilli cette initiative avec beaucoup de satisfaction. Toutes les procédures administratives et techniques ont été prises pour délocaliser la décharge publique de Chemérik, un quartier du chef-lieu de la wilaya, affirme-t-on du côté de la municipalité de Relizane. Une enveloppe financière de 500 millions de centimes a été ainsi consacrée pour évacuer les déchets domestiques et autres détritus vers le Centre d'enfouissement technique (CET) de Oued Djemaâ sis à quelque 13 km de la ville. Ayant longtemps souffert des désagréments constitués essentiellement par les odeurs nauséabondes et les émanations des gaz irrespirables, la population de cette localité a accueilli cette initiative avec beaucoup de gaieté. Ceci au moment où toute la population de la commune de Oued Djemaâ, notamment celle de la zone éparse où le CET a été édifié, ne cesse de se plaindre des conséquences néfastes de cet établissement. «Toute la région s'étendant de Chatt à Beni cheikh, deux importants douars, en passant par le chef-lieu de la commune, est quotidiennement empestée par un air pollué», nous a tonné un citoyen en ajoutant «des fois les habitants du Chatt, le douar le plus proche du centre, n'hésitent pas à user de masques pour fuir une respiration asphyxiante». Ce quotidien n'a pas laissé indifférente toute la population de la commune sur les raisons ayant poussé l'ex-APC à accepter la réalisation de ce CET en plein milieu des douars de la commune. «Ce ne sont que les premiers mois de fonctionnement. Si cela continue, nous risquons de contracter des maladies respiratoires ou des inflammations», a tenu à ajouter un jeune.