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Ballon-sonde ou réel projet pour le frère du Président ?
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Publié dans El Watan le 01 - 12 - 2010

Ces derniers jours, on parle çà et là de la création d'un parti politique pour le frère du Président, Saïd Bouteflika.
Le concerné lui-même ne s'est pas exprimé sur le sujet. D'autres semblent avoir pris l'initiative de parler à sa place. Celui qui a annoncé cela à partir de Laghouat, selon le Quotidien d'Oran, dit expressément que Saïd Bouteflika est à la recherche d'un parti «à condition que lui soient collectées deux millions de signatures». Le frère du Président n'a envoyé aucun démenti après cette information, qui date de cinq jours. Depuis plusieurs mois déjà le bruit court, mais l'on ne sait pas exactement quel crédit accorder à de telles rumeurs qu'il serait tenté de succéder à son frère.
Au lendemain de l'élection présidentielle de 2009, on avait fait circuler une information sur la création d'un parti politique dont il serait président. L'on en avait même dessiné les contours en disant que le concerné ne voudrait s'appuyer ni sur le RND ni sur le FLN. Il aurait misé, disait-on, sur les jeunes.
Mais la rencontre programmée à l'hôtel Es Safir a été finalement un échec. Ses initiateurs ont fini par se résigner à la transformer en organisation non gouvernementale. Le Rassemblement pour la concorde nationale, un parti créé par d'illustres inconnus sur la scène politique, une de ces formations dont l'opposition disait qu'elle a pour rôle de polluer la scène politique nationale, remet ça. Saïd Bouteflika a-t-il vraiment l'intention de perpétuer le règne de la famille et se présenter comme le successeur de son frère Abdelaziz ? Dans l'absolu, cela est évidemment du domaine du possible. Concrètement, la révision forcée de la Constitution de 1996 en 2009 qui a supprimé la disposition qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux et permettait du coup au président en exercice d'en briguer un troisième, a ouvert la voie à tout, à un pouvoir absolu édulcoré d'une façade démocratique — et tant qu'à faire pourquoi pas sa perpétuation.
Vu l'état où en sont les choses, la scène politique offre des signes avant-coureurs d'une situation kafkaïenne qui peut en surprendre plus d'un. La fermeture du champ politique depuis l'arrivée de Bouteflika en 1999 — aucun agrément de parti n'a été accordé et à peine si l'on tolère ceux qui existent déjà ñ a presque tout plombé. Sciemment entretenu, le manque de transparence — et de vision ñ n'offre aucune autre perspective au pays sinon l'insistante recherche d'un autre supplément de règne par le personnel déjà en place. Si l'on accréditait les ambitions qu'on prêterait au frère du Président, l'agitation en cours pourrait servir donc à mettre en avant un personnage sans parcours politique ni passé dans la gestion des affaires de l'Etat, à presque quatre années de la prochaine élection présidentielle. Mais ce serait un peu trop tôt pour anticiper sur un événement aussi lointain ; on en est qu'à la première année du troisième mandat présidentiel de Bouteflika.


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