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Ouyahia ironise, d'autres se préparent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 06 - 2009

Questionné au sujet de la «rumeur» prêtant l'intention au frère du président de la République de lancement d'un parti politique, le secrétaire général du RND s'est d'abord fendu d'un sourire ironique, pour déclarer ensuite tout aussi ironiquement : «A ce que je sache, ce ne sont que des romances dans les colonnes de la presse». Et d'ajouter : «Rappelez-vous tout ce qui a été écrit après 1999 sur le sujet. Où est ce parti dix ans après ?».
On pourrait penser que Ouyahia, qui est tout de même bien informé, est sûr de ce qu'il avance et considérer qu'effectivement ce qui a été rapporté par la presse concernant l'intention prêtée à Saïd Bouteflika n'est que spéculations journalistiques. Sauf qu'il faut se souvenir que pour un responsable bien informé, il s'était lourdement «planté» s'agissant de la question de la révision de la Constitution quand elle avait été publiquement posée par Belkhadem au nom du FLN. N'avait-il pas réagi alors en affirmant que cette question n'était pas d'actualité ? On sait ce qu'il en est advenu, obligeant le secrétaire général du RND et son parti à faire feu de tout bois pour prendre le train en marche de cette révision de la Constitution.
Ahmed Ouyahia est tout de même bien placé pour savoir que dans le pays, la rumeur sur le mode politique n'est jamais absente de calculs. Les «indiscrétions» lâchées au sujet de cette création de parti par Saïd Bouteflika ne l'ont pas été pour meubler une actualité politique chloroformée par le résultat de l'élection présidentielle. Des tractations ont réellement eu lieu sur le sujet entre des personnages qui n'auraient pas pris l'initiative d'y participer s'ils n'y avaient pas été encouragés.
C'est la raison qui nous fait croire que la thématique de création d'un parti présidentiel a été bel et bien agitée et que les indiscrétions la concernant ont été destinées à sonder les réactions de l'opinion publique devant cette perspective.
Il faut croire que Ouyahia devrait se méfier de certains de ses «relais», car il en est qui ont été approchés par les démarcheurs de l'intention du frère du président de la République. Selon nos sources, ils sont enthousiastes pour prendre part à «l'aventure».
C'est l'évidence que si la création d'un parti pour les Bouteflika devait se concrétiser, c'est Ahmed Ouyahia en premier lieu qui en ferait les frais. Et cela, le secrétaire général du RND est assez fin politique pour le pressentir. Sauf que n'ayant pas le pouvoir de s'y opposer, il feint d'en croire impossible la réalisation.
La révision de la Constitution que Ouyahia n'a pu empêcher a instauré dans le pays la possibilité d'une présidence à vie, ou du moins transmissible par des voies dont le seul Président en place peut décider. La création d'un parti présidentiel sous la coupe de son frère est un jalon que Bouteflika pourrait bien mettre en place pour préparer la dévolution de la présidence à qui il veut et quand il voudra.


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