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Révision de la Constitution : Les explications de Belkhadem
Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2007

L'option de la révision de la Constitution par le recours au Parlement se précise. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, a fait un plaidoyer en faveur de cette méthode, même s'il n'a pas écarté le projet de l'organisation d'un référendum.
Laghouat. De notre envoyé spécial
Samedi soir, lors d'une rencontre avec les journalistes au domicile de Hadj Keltoumi à Aflou, dans la wilaya de Laghouat, le chef du gouvernement a confirmé l'impossibilité de procéder à la révision de la Constitution durant l'été 2007. Dans de précédentes déclarations, il avait annoncé que cette révision se fera après les législatives du 17 mai courant. « Il ne sera pas possible de réunir le Parlement durant l'été », a-t-il dit, suggérant que cette voie serait privilégiée à celle du référendum qui exige une grosse logistique. De plus, en octobre 2007, les élections locales seront organisées, d'où la difficulté de convoquer encore une fois le corps électoral pour un référendum durant une période courte. La révision constitutionnelle aura-t-elle lieu après les locales ? « C'est probable. On verra pour les futures sessions du Parlement », a répondu M. Belkhadem. A la question de savoir si cette révision ne vise-t-elle pas à accorder un troisième mandat au président Abdelaziz Bouteflika après 2009, le premier responsable du FLN, souriant et diplomate, a précisé qu'il faut laisser le choix au peuple d'en décider. « C'est au peuple de maintenir qui il veut et d'enlever qu'il veut… Il y a des pays avec une réelle profondeur démocratique où les mandats présidentiels ne sont pas limités », a-t-il estimé. Oui, mais « cette profondeur démocratique » existe-t-elle en Algérie ? « Il y a vingt ans, personne ne prédisait que l'Algérie allait atteindre un tel niveau d'ouverture », a répliqué M. Belkhadem. La mouture que son parti a préparée en vue de réviser la Constitution ne prévoit pas, selon lui, la création d'un poste de vice-président de la République. « Il n'en a jamais été question. Nous voulons à travers notre projet donner plus de prérogatives au Conseil de la nation en vue de statuer sur des questions relatives aux collectivités territoriales », a-t-il indiqué. Le chef du gouvernement a évacué l'idée d'une création dans l'immédiat de nouvelles wilayas (Aflou réclame depuis des années un statut de wilaya). Il faut, selon lui, passer par un niveau intermédiaire, autrement dit l'érection de wilayas déléguées chapeautées par un wali et procéder à un nouveau découpage communal par voie légale. Touggourt, Bou Sâada, Aflou et Aïn Sefra pourraient, entre autres, être concernées par cette procédure encore à l'étude. M. Belkhadem ne semble pas apprécier que d'autres partis de l'Alliance présidentielle fassent des contre-propositions au programme que le gouvernement applique et qui découle de celui du chef de l'Etat. « Si je fais d'autres propositions à celles déjà en application, c'est que je propose une alternative. Si je ne suis pas d'accord avec le programme du gouvernement, je le quitte », a expliqué le chef de l'Exécutif. Sans citer son nom, M. Belkhadem faisait allusion à Ahmed Ouyahia, ex-chef du gouvernement et secrétaire général du RND, qui, lors d'une rencontre avec le Forum des chefs d'entreprise (FCE), avait fait plusieurs suggestions, comme la réduction de la TVA, le soutien à la location des logements et la diminution à 50% du prix du foncier industriel. M. Ouyahia avait expliqué cette initiative par la nécessité de « renforcer l'efficacité » du programme du président de la République. Plus discret, le MSP de Bouguerra Soltani a, lui aussi, fait des propositions. Cela dit, M. Belkhadem se dit favorable au maintien de l'Alliance présidentielle actuelle. « Nous sommes favorables à l'élargissement de l'Alliance et à l'enrichissement de sa plate-forme », a-t-il noté. Saïd Sadi, leader du RCD et candidat aux parlementaires à Alger, a fait des propos suggestifs sur la possibilité de rejoindre le gouvernement après les législatives. La loi oblige l'actuel Exécutif à déposer sa démission après le scrutin législatif. A charge au président de la République de reconduire la même équipe ou de la changer en respectant la majorité dégagée au Parlement. M. Belkhadem a déclaré, en outre, soutenir l'émergence de pôles politiques. Il a cité l'exemple de l'Alliance présidentielle, mais aussi celle de l'ANR-UDR-MDS. Interpellé sur ses déclarations relatives à la victoire aux législatives, il a eu cette réponse : « J'ai dit que le FLN était le première force politique du pays. D'abord parce que nous sommes majoritaires actuellement. Ensuite, c'est un constat fait sur le terrain. Certains disent qu'ils seront la deuxième ou la troisième force politique. Cela étaye ce que j'ai dit », a-t-il expliqué. Sans donner de chiffres, il a indiqué avoir fixé un plafond du nombre de sièges (on parle de 150 à 170 dans les coulisses du FLN) à arracher après le vote. « Je suis comme un sélectionneur sportif. J'ai fait un choix de l'équipe pour gagner le match. Si je perds, je suis prêt à rendre le tablier », a-t-il déclaré. Le choix de ministres comme têtes des listes des candidatures aux législatives est motivé, selon lui, par le fait que les responsables politiques sont, dans toute élection, des locomotives. « Ils captivent l'attention, mais c'est un risque qu'on prend. Il ne faut pas oublier aussi que les ministres sont des militants du parti », a-t-il précisé. Les contestations faites çà et là sont, d'après lui, l'œuvre de députés sortants non reconduits sur les listes. Il a expliqué que pour les législatives de 1997, le choix des candidats s'est fait par « un cabinet » qui a surpassé la commission installée pour la sélection des prétendants. « En 2002, on a choisi surtout les licenciés en droit, des avocats, des juristes, des ex-magistrats », a-t-il ironisé. Manière de critiquer les choix faits par Ali Benflis, ancien procureur de la République, avocat et ancien ministre de la Justice et ex-secrétaire général du FLN, pour les législatives. M. Belkhadem se dit également hostile à la limitation du nombre de mandats de députés. « L'important pour moi est que chaque mandat soit optimisé », a-t-il estimé.


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