Cisco a annoncé que son siège à Alger est devenu le premier local professionnel en Algérie à offrir un accès à sa solution Cisco Télépresence. Elle offre une expérience vivante de communication en face-à-face pour des individus travaillant dans des bureaux éloignés géographiquement. Cette solution permettra à des collaborateurs de se réunir virtuellement en utilisant la puissance du réseau Cisco. Les participants aux réunions peuvent, grâce à cette solution, partager du contenu, créer des vidéos d'enregistrement d'évènements de haute qualité, s'entretenir avec des experts, fournir des services personnalisés performants pour une expérience individuelle immersive. «Dans la conjoncture actuelle, les entreprises sont à la recherche de meilleurs moyens pour conduire leur activité efficacement tout en maintenant un contrôle rigoureux sur les frais de déplacement, et Cisco Téléprésence offre la meilleure solution pour réussir cela. Les employés de Cisco à Alger apprécient déjà les avantages et les économies de coût que permet Cisco Télépresence. De même, nous visons aussi à utiliser cette installation dans notre siège à Alger comme expérience pilote pour donner à nos partenaires d'affaires et nos clients à travers la région l'opportunité d'expérimenter le potentiel de Cisco Téléprésence», a affirmé Karim Dembri, directeur général Cisco Algérie. Il existe une demande pour la téléprésence dans des domaines tels que le télé-enseignement, la télémédecine et le divertissement, bien que son principal marché soit dans le secteur des entreprises, où elle peut être utilisée non seulement pour des réunions, mais également, par exemple, pour les entretiens à distance en vue de recrutements, des consultations techniques ou un appui à la clientèle en «face à face» virtuel. Sans oublier qu'aujourd'hui, on prend de plus en plus conscience des avantages que présente la visioconférence pour l'environnement : elle permet ainsi une importante réduction des émissions de CO2, par rapport à ce qu'il faudrait pour transporter par avion les participants à une conférence jusqu'à une destination lointaine. Pour les pays en développement, la réussite des services de visioconférence en général et de téléprésence en particulier est directement liée au déploiement de l'infrastructure des NGN et du surcroît de largeur de bande exigé par des services à haut débit. Si des réseaux plus puissants peuvent être mis sur pied, il pourrait en résulter de nombreux avantages. Par exemple, les fabricants d'équipements et les fournisseurs de services TIC qui opèrent à l'échelle mondiale pourraient créer des filiales et des centres de recherche dans les pays émergents, et utiliser les services de téléprésence pour collaborer avec le siège ou d'autres unités de recherche. Déjà, des universités et des établissements d'enseignement supérieur de pays en développement coopèrent avec des universités de pays développés en vue d'un partage de connaissances via des liaisons de téléapprentissage et pour diffuser ces connaissances dans les régions excentrées. Grâce aux services de téléprésence, il sera possible d'améliorer le degré d'interactivité et de collaboration entre étudiants et enseignants. Le marché de la téléprésence est entré depuis 2009 dans une phase intense de consolidation avec le rachat – non sans mal – de Tandberg par Cisco pour plus de 3 milliards de dollars. Les besoins des entreprises en matière de collaboratif ont également atteint un tournant s'inscrivant dans une logique massive de réduction des coûts de transport mais également de diminution de leur empreinte carbone. D'ici à 2015, les revenus du marché de la téléprésence devraient avoir été multipliés par cinq en passant de 0,57 à 2,7 milliards de dollars.