Après un accrochage avec un groupe terroriste, dimanche dernier, à l'est de Ténès, les forces de l'ANP ont multiplié les recherches pour retrouver les cinq terroristes ayant pris la fuite. Rappelons que deux d'entre eux avaient été abattus au cours du pilonnage aérien des casemates où s'était réfugié le groupe criminel depuis le 27 novembre dernier. Au cours de l'accrochage qui a duré plusieurs heures, quatre militaires et un patriote ont été blessés et évacués à l'hôpital de Aïn Naâdja, à Alger. L'intervention des forces de l'ANP, appuyées par des hélicoptères ainsi que des patriotes et des gardes communaux de la région, a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi derniers, au lieudit Bouhali, à quelques encablures du littoral est et de la route nationale reliant Ténès à Beni Haoua et à la wilaya de Tipasa. En plus de l'élimination de deux terroristes, l'opération s'est soldée également par la récupération d'armes automatiques, de munitions, de vivres et d'une vingtaine de couvertures. Selon des informations concordantes, le groupe criminel, que dirigeait le fils d'un émir abattu, était composé de sept éléments, originaires de différentes wilayas. Ils attendaient, nous dit-on, l'arrivée de treize autres pour réoccuper les caches naturelles dans le massif de Sidi Bouaissi, au lieudit Bouhali, à la limite entre les communes de Ténès et de Oued Goussine. Il y a seize ans, au même endroit, les services de sécurité avaient, rappelons-le, anéanti un important groupe terroriste à la suite d'une attaque d'un convoi militaire. Fuyant le massif de Tacheta, dans la wilaya voisine de Aïn Defla, le groupe terroriste venait de s'installer dans la région et projetait, nous dit-on, de commettre des attentats, notamment sur la RN 11 reliant la côte de la wilaya à celle de Tipasa. C'est un apiculteur du douar qui avait donné l'alerte après avoir repéré les terroristes en train de communiquer entre eux.