Apres leur expulsion par la Gendarmerie de leur poste de travail et l'emprisonnement de 07 de leurs camarades, avant d'être innocentés par la justice, 94 ex agents de sécurité reviennent cette semaine à la charge, à travers une lettre adressée au président de la république, Mr Bouteflika, dans laquelle ils réitèrent leur unique revendication, à savoir leur réintégration à la cimenterie, conformément aux engagements du groupe Lafarge, contenus dans l'accord du 15 juin 2010. Accord dans lequel, le groupe Lafarge, à travers ses représentants les directeurs de l'usine, Mr Ion Trofin et de l'administration et des ressources humaines, Mr Belkadi Nacer eddine, s'était engagé à réintégrer les 140 agents de sécurité au sein de la nouvelle société de gardiennage, en contrepartie de l'arrêt du mouvement de grève entamé par ces mêmes agents depuis 08 jours déjà, pour des raisons socio professionnelles. Cet engagement de Lafarge est rendu impératif par le fait que cette grève a fait subir au groupe une perte de 5 Millions d'euros. Le volte face de Lafarge, quant à ses engagements,est à l'origine de la précarité de la situation socio économique de ces ex agents de sécurité dont les familles subissent de plein fouet les aléas d'une situation devenue de plus en plus insoutenable. Le plus incompréhensible, lit-on dans cette missive, est que toutes les sociétés de gardiennage, qui ont assuré la sécurité dans ce site industriel, ont accepté de les employer, -sur la base du principe de la création d'emploi au profit des autochtones-, sauf pour le groupe Lafarge, qui a fait exception. Pis, il les a renvoyés sans ménagement, après avoir emprisonné certains d'entre eux. Devant une situation socio économique qui n'en finit pas de se dégrader, ces ex agents de sécurité, n'ont eu d'autres recours qu'exhorter le président de la République à intervenir pour les rétablir dans leur droit.