Absence de couverture sociale et sanitaire, cherté des frais de scolarisation, rapatriement de dépouilles mortelles, etc., ils sont nombreux les problèmes socio-économiques qui martyrisent les ressortissants algériens établis en Egypte. Lors de sa rencontre tenue, dimanche soir, à l'ambassade d'Algérie au Caire avec les représentants de la communauté Algérienne établie au Caire, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères, chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benattalah a été submergé par les appels à l'aide que lui ont lancés des Algériens installés en Egypte. Les membres de la communauté, composée notamment d'Algériennes mariées à des égyptiens, ont évoqué à Benattalah les difficultés liées au rapatriement de dépouilles mortelles des ressortissants algériens ainsi que les problèmes liés aux mariages mixtes des membres de la communauté nationale. Le Secrétaire d'Etat qui a tenu à témoigner à ces Algériens "le souci permanent des autorités algériennes à écouter leurs préoccupations et aspirations", n'a, malheureusement, nullement réussi à calmer leurs angoisses. Et pour cause, Hatim Benatallah a indiqué que l'absence de conventions avec certains pays rendait la tache difficile notamment concernant la couverture médicale et sociale. Concernant les questions de divorce et des droits de l'enfant et de la femme, le Secrétaire d'Etat a mis en avant l'intérêt qu'accorde l'Algérie à ce volet précisant qu'en l'absence de conventions, le rôle de l'avocat sera redynamisé pour une meilleure prise en charge des droits de la communauté algérienne en Egypte. Enfin, en guise d'espoir, Hatim Benattalah a promis que toutes les préoccupations des ressortissants Algériens seront transmises au Gouvernement en vue de définir les solutions nécessaires à l'amélioration des conditions de leur hébergement dans ce pays.