Depuis longtemps, la présence et l'amoncellement des ordures ménagères ont constitué la préoccupation des pouvoirs publics. Les APC sont dans une situation embarrassante, car elle se répercute sur la qualité environnementale, laquelle prend un sacré coup, d'où des nuisances multiformes: présence de sachets en plastique et d'ordures jonchant les trottoirs... Que faire pour combler le déficit et redonner aux cités leur visage d'antan ? C'est pour faire face à ce problème de salubrité publique que le ministère de l'Environnement a réaliser, dans un premier temps, 2 centres d'enfouissement technique (CET) à Oum El Bouaghi et Aïn Fakroun. Le premier est conçu pour traiter 100 t/jour et le second 50 t. Bientôt, un troisième dont le coût est de 850 MDA (millions) sera mis en service à Aïn Béïda, et aura à traiter les déchets de trois communes (Aïn Beïda, Zorg et F'kirina), soit 120 t/jour. On apprend de la direction de l'environnement que l'autre grand pôle urbain, qu'est Aïn M'lila, bénéficiera du même projet. Cette même direction nous a fait savoir que les 300 cadres, sortis du centre de formation de l'environnement, sont appelés à gérer les CET. Par ailleurs, pour éviter la pollution des terres agricoles par les rejets finaux des eaux usées, une station d'épuration de ces eaux est en construction à l'ouest de la ville de Aïn Beïda, pour une A.P de 2 milliards de dinars. Les travaux de réalisation de ce projet ont atteint 70%.
