Il y a deux ans, Azzedine Mihoubi avait été invité à Média-Plus pour une vente-dédicace, quelques jours avant sa nomination à la tête du ministère de la Communication. Un rendez-vous qui avait été reporté. Hier, le même auteur était à la même librairie, alors qu'on l'a annoncé comme directeur de la Bibliothèque nationale. «Officiellement, je n'ai rien reçu de la part des autorités concernées », a-t-il affirmé à l'occasion de la rencontre-signature de son dernier ouvrage Confessions d'Assekrem, paru aux éditions Al Bayt, en 2008, et Casbah éditions, en 2010, pour la traduction française. «C'est un livre que je signe pour la première fois en Algérie à la librairie Média-Plus, que je considère comme l'une des plus sérieuses dans le pays, grâce au travail qu'elle continue de réaliser au profit de la culture», a-t-il confié. Evoquant sa dernière production, il dira qu'il s'agit d'une œuvre qui reflète les bouleversements imposés par la mondialisation, et qu'il a tenu à matérialiser dans une histoire simple, captivante et riche en rebondissements. Une sorte de trois histoires dans une seule. Il est inutile de donner les détails en quelques mots, rien que pour laisser le soin au lecteur de l'explorer. Auteur prolifique, passionné de lectures, d'histoire et de cinéma, Azzedine Mihoubi est comme un musicien qui excelle dans plusieurs instruments. Journalisme, poésie, roman, théâtre, opérettes, bref, il a touché presque à tout. «Je lis énormément et je tiens à investir mon temps dans des écrits, même si je le fais souvent au dépens de ma famille», notera-il. Une passion qui demeure toujours concluante. L'on saura que le roman Confessions d'Assekrem intéresse déjà certains producteurs pour l'adapter au cinéma. Amoureux éternel de la ville de Constantine, qui continue de l'inspirer, Azzedine Mihoubi fera une dernière «confession». Il dira : « Après la pièce Massinissa, produite par le TRC, je suis en train de préparer une nouvelle pièce sur Salah Bey, et j'espère qu'elle sera présentée un jour sur les planches du théâtre du Vieux Rocher. »