La présence accrue de chiens errants à l'intérieur du périmètre urbain n'émeut plus personne au vu de l'insouciance et de l'immobilisme patent des responsables en charge du dossier. Les habitants des cités dortoirs, à l'image des quartiers des 1109 Logements, des 500 Logements CNEP et Benchikou ont, à maintes reprises, remarqué que des meutes de canidés circulent librement devant leurs immeubles et s'aventurent jusqu'à l'intérieur des cages d'escalier, au grand désarroi des locataires, surtout les enfants en bas âge. En effet, nous avons constaté de visu, au niveau des grands ensembles particulièrement, que les escouades de chiens sauvages sont omniprésentes. Renseignement pris, il s'est avéré que depuis la dernière battue lancée en août dernier et qui s'est traduite, selon les informations en notre possession, par l'abattage de plus de 150 bêtes, pour le seul chef-lieu de commune, de dizaines de bestioles abandonnées dans la nature ont fait leur apparition en ville. Leur prolifération n'est à l'évidence pas sans représenter un danger imminent sur la santé des citoyens, a fortiori les adolescents qui, innocemment ou par insouciance, éprouvent un malin plaisir à les apprivoiser ou à les provoquer, c'est selon. Ce qui revient à dire que les campagnes cycliques, programmées en vue de leur éradication à l'orée de chaque période estivale, ne sont qu'un coup d'épée dans l'eau et ne se sont pas traduites par un impact sérieux dès lors que ces actions en question demeurent conjoncturelles, à défaut de s'inscrire dans la régularité et la constance. Est édifiant à ce titre, le nombre de plus en plus important de chiens errants qui déambulent dans les quartiers populeux de la ville, provoquant une peur bleue chez les gamins, outre les risques de maladies et de morsures qu'ils peuvent générer. Par ailleurs, plusieurs riverains ont affirmé être terrifiés à la vue des rats d'égouts qui proviennent, à en croire leurs témoignages, des caves inondées d'eaux usées stagnantes, surtout dans les cités CNEP et Abdellah Bacha. Cette espèce de surmulots, jurent des citadins, se sont infiltrés même à l'intérieur de quelques appartements à travers les bouches d'aération des toilettes. Les responsables concernés sont encore une fois interpellés sur l'urgence de tirer... la chasse.