Certains commerçants décrètent une période de soldes pour une durée indéterminée, voire jusqu'à épuisement des marchandises, et appliquent les prix qui les arrangent. En dépit des campagnes de sensibilisation lancées chaque année par la direction du commerce notamment en ce qui concerne le respect des périodes réglementaires, les soldes se pratiquent toujours dans une anarchie totale. Les pouvoirs publics ont donc arrêté la période du 19 janvier au 29 février pour les soldes d'hiver et du 21 juillet au 31 août les soldes d'été. Cependant, à Oran, et notamment au centre ville, des magasins ont déjà commencé à baisser leurs prix avec des pancartes affichant des baisses variant entre 20 et 50%. Ce qui stimule les chiffres de ventes des commerçants et leur permet d'écouler leurs anciens stocks. Du côté de la direction du commerce, on apprend qu'aucune autorisation de solde n'a été délivrée à ce jour. Or, selon la réglementation, le commerçant désirant faire des soldes durant la période réglementaire bien entendu est tenu de déposer, auprès de la direction du commerce, une déclaration comportant la copie du registre du commerce ou, le cas échéant, la copie de l'extrait du registre de l'artisanat et des métiers, la liste et les quantités des biens devant faire l'objet des ventes en solde, l'Etat reprenant les réductions de prix à appliquer ainsi que les prix pratiqués auparavant. Une autorisation est ainsi délivrée par cette instance. Autrement, des procès-verbaux d'infraction à la loi seront dressés. Certains commerçants décrètent une période de soldes pour une durée indéterminée, voire jusqu'à épuisement des marchandises, et appliquent les prix qui les arrangent. Toutefois, en Algérie, hormis l'habillement, les soldes ne concernent pas l'électroménager, l'électronique, l'ameublement, l'informatique, les bijoux,…