Le S12 est devenu la tache noire de l'état civil. On a focalisé le regard du citoyen sur ce document qui ne constitue, en fait, qu'une pièce du dossier», a indiqué M.Aït Hocine Rabah, Directeur de la Réglementation et de l'Administration Générale (DRAG) lors de la conférence de presse tenue au siège de la wilaya. Il admet cependant que des carences subsistent. C'est le cas notamment de ces 9 000 S12 signés, vérifiés et validés et non retirés par leurs bénéficiaires. A ce titre il annoncera que des mesures ont été prises par la plus haute autorité de la wilaya à savoir le retrait du S12 le jour même. Une opération qui sera élargie au niveau des 26 communes de la wilaya. A ce propos, il a annoncé que 40 registres allant de l'année 1970 à 1979 ont été scannés et traités en une semaine. Ce qui permettra aux citoyens de retirer leur S12 auprès des secteurs urbains. Selon lui, l'opération ayant trait à la numérisation des registres des années 1980 à 1990 est pratiquement terminée et, d'ici la semaine prochaine, une autre opération serait lancée et concernerait 5 autres années. Le conférencier évalue le coût de cette opération (appareils, imprimés, etc.) à 4 millions de DA. Lors de cette conférence de presse, il a été aussi question de documents biométriques et de cartes grises. Sur le premier point, cet orateur informera l'assistance que les documents biométriques sont en phase de reconstitution d'une banque de données de l'ensemble des demandeurs de passeports biométriques. Le 24 novembre 2011 constitue la date butoir en vue de la délivrance des premiers passeports biométriques. Sur le second point, notre interlocuteur n'a pas manqué de signaler qu'il y avait beaucoup de parasites qui gravitaient autour de ce service. Un service des cartes grises où plus de 9 000 dossiers demeuraient en instance et qui ont été réglés en un délai de 2 mois. Le tout grâce à la mobilisation de 26 fonctionnaires qui ont travaillé jour et nuit. L'autre sujet abordé est celui des associations. Le Directeur de l'Administration Générale s'est montré catégorique à ce sujet en prenant la décision ferme de dissoudre les associations agréées (4 000 au total) au cas où elles ne déposeraient pas leurs bilans moral et financier à la date du 15 novembre 2010.