-Aïn Taya : La voie d'évitement délaissée La voie d'évitement de Aïn Taya se trouve dans un état de dégradation avancée, en raison de l'action néfaste des services de la voirie de la commune. Des trous jalonnent la chaussée sur plusieurs mètres. «Ces trous réalisés étrangement par les services de la voierie n'ont jamais été colmatés. Depuis deux semaines, au lieu de mettre du goudron, les agents de la commune surélèvent les dos-d'âne existant , ce qui génère une situation déplaisante pour les automobilistes obligés de slalomer entre les trous et monter sur des monticules de goudron», relève un citoyen qui assure que pour traverser l'évitement, il faut un temps fou. Même, les bas-côtés de la voie ne sont pas entretenus. «Les trottoirs sont construits sur quelques centaines de mètres seulement. Des roseaux jamais taillés bouffent également les bordures de cette voie fréquentée par des gens mettant en péril leur vie», se désole-t-on. -Station Aïssat Idir : Dégradation avancée Le plan de réfection de la station de bus Aïssat Idir tarde à être concrétisé sur le terrain. Les responsables de l'EGCTU (Etablissement de gestion du transport urbain) avaient pourtant évoqué une opération de réhabilitation des stations de bus dans plusieurs communes de la capitale, mais cette démarche tarde étrangement à voir le jour. Complètement dégradées, les surfaces destinées au stationnement et au passage des bus n'ont subi aucune réparation palpable. Des nids-de-poule de dimensions importantes gênent l'accès des bus et des nombreux passagers, notamment en cas de fortes pluies. L'EGCTU fait dans le rafistolage : les trous ont été comblés avec un mélange de sable et de bitume qui a disparu avec les pluies qui ont suivi l'opération menée. Les nombreux usagers dénoncent ce «bricolage» et réclament avec insistance une prise en charge sérieuse des insuffisances constatées dans ces stations, surtout celle du 1er Mai.