«Notre athlète ne s'arrêtera pas en si bon chemin et touchera aussi aux autres disciplines que sont le judo, la lutte et la boxe anglaise». Seddiki Khaled, dans le domaine des arts martiaux, est considéré comme un enfant de la balle dans cette discipline qui demande beaucoup de tact, de rigueur et un savoir-faire hors norme. Seddiki a débuté dans les sports de combat à un âge très précoce par la pratique du karaté qui était très en vogue à l'époque avant de changer de registre en bifurquant vers le kung-fu par le biais des films de Bruce Lee et Jackie Chan qui avaient mystifié Seddiki. Avec du cœur à l'ouvrage, Khaled gravira tous les échelons en accaparant la ceinture noire de 4ème dan qui le mettra définitivement sur la rampe de lancement. Notre athlète ne s'arrêtera pas en si bon chemin et touchera aussi aux autres disciplines que sont le judo, la lutte et la boxe anglaise. Durant cette période faste, il rencontrera Belkheir Kada formé en Europe à côté duquel il se perfectionnera et atteindra les cimes du kung-fu. Son point de chute fut la salle de Gambetta où il se permit de fourbir ses armes comme entraîneur à la grande joie des jeunes qui trouvèrent un credo bonifiant et fructueux sur tous les plans; puis ce fut l'envol vers une autre salle située à l'Hippodrome qui, cette fois, le mettra sur orbite et qui a vu émerger de grands champions à l'instar des Djamel Aissa, Lahmar Sebaa Houari, Benzemour pour ne citer que ceux-là. Il est à rappeler que cette salle n'affectionnait que le Karate et c'est grâce à Seddiki qu'on lui attribuera la pratique du Kung-fu. Malgré moult problèmes, Khaled tiendra bon contre vents et marées, semblant décidé à aller jusqu'au bout de la mission qui lui a été dévolue, c'est-à-dire être au service des jeunes qui sont la sève de demain. Avec quelque 150 athlètes toutes catégories confondues, cette salle de l'Hippodrome peut s'enorgueillir d'avoir formé de grands champions qui ont fait le bonheur d'autres associations. Actuellement, une grosse embûche semble perdurer et qui de facto assombrit un peu la bonne marche de cette association. En effet, un problème d'agrément subsiste et semble être un vrai boulet que traîne lamentablement cette association qui veut une fois pour toutes se débarrasser de cet avatar qui vraiment noircit la bonne marche de cette salle très prisée par les jeunes du quartier de l'Hippodrome et même au-delà. Seddiki dira dans ce sens : «Notre problème est que nous activons encore sous notre ancienne appellation qui est celle de Centre des arts martiaux. Nous voulions créer notre propre association qui est celle de l'Association sportive des Lions d'Oran. Jusqu'à maintenant, la DJS ne veut pas nous délivrer cet agrément pour des raisons inconnues. Nous sommes donc obligés d'activer sous le nom de notre ancien sigle. J'espère que, cette fois-ci, les responsables de cette honorable structure sportive nous débloqueront la situation afin que nous soit délivré l'agrément pour le bien de notre association qui œuvre pour le bien-être de la jeunesse afin de les éloigner impérativement des fléaux sociaux. Pour le moment nous ne disposons que de trois entraîneurs ce qui est très minime pour une association qui reçoit beaucoup d'athlètes venus de divers horizons. Pour tenir la barre, nous nous débrouillons par nos propres moyens si ce n'est par des philanthropes qui nous aident à tenir le coup à l'image de M. Rezzag. Cela sans oublier notre tailleur qui est aussi devenu notre tailleur en nous confectionnant les tenues de toutes les catégories. Je lance un appel pressant envers les autorités locales, à leur tête la DJS, afin qu'on nous aide pour l'obtention de cet agrément qui, pour le moment, nous pourrit l'atmosphère et, surtout, pour ces jeunes qui veulent coûte que coûte aller de l'avant afin de s'épanouir dans un cadre sain. J'espère que, cette fois-ci, le bon sens l'emportera sur d'autres considérations».