-Catastrophe Le bilan de l'épidémie de choléra qui sévit depuis plus de deux mois en Haïti s'est élevé à au moins 2535 morts, tandis que le nombre de personnes affectées par cette maladie s'est alourdi à 114 497, a indiqué hier le ministère haïtien de la Santé. Selon le ministère, le choléra qui s'est déclenché à la mi-octobre en Haïti continuait de gagner du terrain dans les 10 provinces du pays. Un précédent bilan de cette épidémie donné par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état de 2120 morts. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait annoncé la création d'un panel scientifique international chargé de déterminer l'origine de l'épidémie de choléra en Haïti, un pays qui peine encore à se relever des effets du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier dernier. -Charia La charia, ou loi islamique, deviendra «l'unique source de la Constitution» du Soudan «après la sécession» du sud du pays à l'issue du référendum de janvier prochain, a déclaré dimanche le président soudanais Omar el-Béchir. «Après la sécession du Sud-Soudan, nous allons changer la Constitution. Il ne sera plus question de diversité culturelle ou ethnique, la seule source de la Constitution sera la charia et l'arabe sera la seule langue officielle», a affirmé le raïs soudanais lors d'un discours dans l'Etat de Gedaref (est du pays), retransmis à la télévision nationale. Les Sud-Soudanais doivent choisir entre le maintien de l'unité avec le reste du Soudan ou la sécession lors d'un référendum prévu le 9 janvier prochain. -Super ministre Le Premier ministre irakien désigné, Nouri al-Maliki, occupera «provisoirement» les trois postes de ministres de l'Intérieur, de la Défense, et du secrétaire d'Etat à la sécurité nationale, dans le nouveau gouvernement issu des dernières élections législatives, ont affirmé hier plusieurs de ses proches.«Pour éviter la politisation de ces postes, ce ne sont pas les partis qui présentent leurs candidats, mais c'est le Premier ministre qui doit obtenir auprès d'eux un consensus sur son choix», a-t-il détaillé. Le nouveau gouvernement irakien doit être composé de 38 ministres et secrétaires d'Etat, dont 17 appartiendront à l'AN, 9 à Iraqiya, 7 aux Kurdes, 1 au Wassat (groupe de dix députés) et 1 à la minorité chrétienne, les trois derniers postes étant les ministères de la sécurité restant à attribuer, selon la même source.