La station de transport urbain de Hussein Dey, sise au quartier de Brossette en face du club local du boulodrome, souffre du solde minimum exigé pour le bien-être des passagers et cela s'en ressent inévitablement sur la sécurité des usagers. Par tous les temps, qu'il vente ou qu'il pleuve, les voyageurs font le pied de grue et les trottoirs font office de quais. Plus grave, les conducteurs de bus et les automobilistes cohabitent dans un espace de la taille d'un mouchoir de poche. Seulement, la coexistence des autocars aux côtés des petites berlines des particuliers n'est pas sans heurt et le malaise est palpable dans le charivari des avertisseurs sonores et des crissements de pneus. Donc, la gare routière ou de préférence le centre de départ des bus des opérateurs privés qui assurent les dessertes vers les communes de Kouba, de Bachedjarah, de la cité de Aïn Naâdja et du lieudit Semmar, requiert de l'Egctu pour des installations en adéquation avec le confort des passagers. De l'avis des voyageurs, il est inconcevable de ne pas avoir les mêmes équipements que ceux adaptés aux arrêts du terminus situés en face du bureau de poste de la rue Rahim Kaddour.