Des projets qui piétinent Annoncé il y a une année par les services de l'APC, le projet d'aménagement du boulevard Zaâmouche est toujours au point mort. Ce dernier, dépourvu d'éclairage public et dont les trottoirs sont en nette dégradation, attend toujours cette fameuse opération. De même, des travaux similaires qui devaient cibler le boulevard de l'ALN, reliant la cité Daksi à celle de l'Emir Abdelkader, en passant par les cités des Frères Abbes et Sakiet Sidi Youcef, sont en suspens. Cette artère, parmi les plus fréquentées de la ville, connaît une anarchie urbanistique sans précédent. L'occupation illicite de la voie publique par de nombreux commerçants est devenue un fait anodin, alors que les autorités continuent d'observer un silence complice. Après la pluie, les cités embourbées C'est devenu un adage spécifique à la ville du Vieux Rocher: les chaussées des cités, ayant bénéficié de travaux de réfection durant tout l'été, sont aujourd'hui, après chaque averse, dans un triste état. Les cités des périphéries nord et est de la ville en sont la parfaite illustration, au point où celles-ci ne parviennent pas à se défaire de l'étiquette de grands douars en milieu urbain. Pour les habitants c'est un véritable gâchis que de dépenser des sommes énormes dans des «chefs- d'œuvre urbanistiques», qui ne résistent que le temps d'une courte saison estivale. L'état des urgences du CHU en débat à l'APW Apeine quelques semaines après la rencontre organisée par le nouveau directeur du centre hospitalo-universitaire Benbadis avec la presse, au cours de laquelle il avait présenté un état des lieux désastreux de cet établissement, l'APW aura à débattre, ce mercredi, de la situation des urgences du même CHU. Ce dernier, faut-il le rappeler, a fait l'objet d'une visite de la commission santé de l'APW, un mois après l'installation du nouveau directeur. L'on s'attend ainsi à d'autres révélations sur la situation catastrophique d'une structure sanitaire qui couvre plusieurs wilayas de l'Est. Le projet du budget préliminaire de la wilaya sera l'un des principaux thèmes retenus pour cette dernière session de l'année en cours. Les transporteurs out, les fraudeurs à la rescousse Les banlieusards éprouvent d'énormes difficultés à rejoindre leurs domiciles en fin de journée, dans une ville où même les transporteurs publics et privés sont totalement absents. «Apartir de 18h, il est difficile de trouver un bus à destination de Boussouf, Zouaghi, Sidi Mabrouk et Djebel Ouahch, alors que les habitants de la cité Gammas sont obligés de faire plusieurs correspondances pour y arriver», note un passager à la station Khemisti. Face au nombre insuffisant de taxis qui disparaissent de la circulation dès la tombée de la nuit, les Constantinois n'auront d'autre choix que de se rabattre sur les fraudeurs. Profitant de cette situation, ces derniers proposent leurs services très tôt le matin et même jusqu'à des heures tardives de la soirée. Ils ne refusent aucune destination en dépit du mauvais état de la route. Une manière de dire que la notion de service public n'est pas l'apanage des transporteurs agréés, qu'ils soient étatiques ou privés.