Alors que la crise financière s'accentue et que joueurs et entraîneurs restent à l'écoute de la moindre information sur un éventuel paiement de leurs arriérés de salaire et de primes, le président Aïssa Menadi multiplie les appels au calme et essaie de trouver une solution à ce problème. Même Mustapha Biskri, qui désespère de voir ses protégés déconcentrés, avec l'esprit ailleurs, paraît avoir du mal à croire aux déclarations du patron des Usmistes. Ce dernier a favorablement accueilli la décision du ministère de la Jeunesse et des Sports d'appliquer toutes les dispositions prévues dans le cadre de la professionnalisation des clubs. Pour Menadi, cette application est synonyme de rentrée d'argent frais (aide financière de l'Etat de 100 millions de dinars pour tous les clubs professionnels de football). Mais il n'y a pas que les joueurs et les membres du staff technique qui sont aux aguets. Une centaine de créanciers entre fournisseurs, hôteliers, restaurateurs, employés du club, transporteurs et autres, décisions de justice en main, suivent de près les comptes bancaires du club. Entre-temps, les 4 hommes d'affaires installés en Grande-Bretagne où ils disposent d'une chaîne d'hôtels et de motels sont impatients de voir s'ouvrir le capital social du club, pour, dira leur représentant, Hamed Abderazek, acquérir la majorité des actions. «Ces hommes d'affaires de Londres que je représente à Annaba sont prêts à investir du jour au lendemain de leur arrivée 2 milliards de dinars. J'ai personnellement discuté avec Menadi de cette importante opportunité financière. Il a affirmé être prêt à laisser la section football pour peu qu'on le laisse à la présidence de la société sportive USM Annaba.