Pour la 5e édition du Panorama du cinéma algérien, qui se déroulera du 26 janvier au 3 février, dans la région du Languedoc-Roussillon, à l'initiative de l'association France-El Djazaïr, les organisateurs mettent à l'honneur la femme algérienne en tant que réalisatrice et actrice et ce, à travers une sélection d'œuvres cinématographiques. A l'affiche, Mamya Chentouf de Baya Tidjani, Rachida de Yamina Bachir Chouikh, Goulili de Sabrina Draoui, On ne mourra pas d'Amel Kateb et Ma mère de Béatrice Romand. Ce choix est complété par d'autres longs et courts métrages aussi connus que Morituri de Okacha Touita, La Citadelle de Mohamed Chouikh, De Hollywood à Tamanrasset de Mahmoud Zemmouri que le Centre culturel algérien a mis gracieusement à la disposition des organisateurs.Cette année, deux nouvelles cités, Aigues-Mortes et Bernis rejoignent le Panorama. Durant une semaine, ce sont 25 films, courts métrages et documentaires qui vont être projetés dans douze lieux différents. Ce festival sera placé également sous le signe de la jeunesse, et toujours de l'histoire. Ce sera aussi l'occasion de revoir des classiques du cinéma algérien grâce à l'ENTV, qui a ouvert ses archives. Pour la deuxième année consécutive, l'association France-El Djazaïr associe le Centre culturel algérien de Paris à l'organisation de son événement-phare, le Panorama du cinéma algérien, qui poursuit son «désir de faire connaître aux cinéphiles de la région du Languedoc-Roussillon la richesse du 7e art algérien».