Etant donné la situation de non-droit dans laquelle se trouvent les réfugiés subsahariens en Algérie, certains d'entre eux aspirent à être réinstallés dans d'autres pays, indique le rapport du R Remdh. Mais cette solution n'est pas un axe prioritaire pour le HCR. Sur les nombreuses demandes de réinstallation reçues, une seule a pu être satisfaite. Il s'agit d'un réfugié subsaharien réinstallé en Norvège en 2008. Toutefois, la réinstallation, dans des pays tiers, sera l'un des objectifs-clés pour 2011. Plusieurs dossiers sont à l'étude par les services du HCR, puisque cette solution est actuellement acceptée par certains pays développés, à l'image des USA, du Canada, de l'Australie et certains pays européens. Ces pays sont de plus en plus favorables à l'accueil de réfugiés issus de pays d'asile. D'ailleurs, des discussions avec ces pays autour du cas des 105 exilés subsahariens devraient être entamées incessamment. Le HCR va inviter à la table des négociations le gouvernement algérien à l'effet de trouver les solutions appropriées à ce groupe de réfugiés subsahariens. Trois solutions peuvent être envisagées : le retour volontaire dans les pays d'origine, l'intégration dans les pays d'asile, c'est-à-dire l'Algérie, ou la réinstallation dans des pays tiers. Mais, dans les trois cas, les dossiers se traitent et se discutent entre Etats.