Les problèmes techniques qui surviennent dans les stations de pompage sont la cause de ces désagréments qui perdurent. L'alimentation en eau potable enregistre, de temps à autre, des perturbations dans la commune de Sidi Amar, au grand désappointement des habitants. Cette situation qui pénalise principalement les cités du chef-lieu de commune, hormis les quartiers UV1 et UV2, semble s'inscrire dans la durée à cause des problèmes techniques liés à la gestion et au fonctionnement des trois stations de pompage. Les pannes qui affectent les pompes de refoulement sont à l'origine des coupures du précieux liquide, du fait que les châteaux d'eau, dont quatre conçus par un bureau d'étude étranger, à l'époque de la construction du complexe sidérurgique d'El Hadjar et de la ville de Sidi Amar, se trouvent en manque d'approvisionnement. «Ces coupures d'eau peuvent être évitées pour la simple raison qu'il existe des pompes de refoulement de réserve susceptibles de remplacer celles défaillantes», estiment certains habitants qui se disent victimes du manque d'intérêt du service public de l'eau. Devant cette situation, que d'aucuns qualifient de précaire, et qui dure depuis plusieurs années, les citoyens interpellent particulièrement les responsables concernés, en premier lieu le wali, sur les négligences graves et l'absence totale de l'autorité. «L'intervention du wali est plus qu'indispensable pour mettre de l'ordre et situer les responsabilités. Les habitants concernés souffrent énormément de cette situation qui les a poussés à se procurer des fûts pour stocker le liquide vital», tonnent-ils. Pour mémoire, durant les années 1990-992, ces stations étaient gérées, tant bien que mal, par l'ex-Régie des eaux d'El Hadjar, mais l'APC de Sidi Amar avait pris l'initiative d'acquérir par ses propres moyens les équipements nécessaires pour leur bon fonctionnement, alors que l'Algérie était en pleine crise. Or, aujourd'hui, malgré l'embellie financière que connaît le pays ainsi que la présence d'un partenaire étranger, la distribution de l'eau au niveau de la commune n'enregistre aucune amélioration, mis à part le remplacement de la conduite principale reliant la station de traitement aux châteaux d'eau. Les mécontents rappellent que du temps de l'ex-Société nationale de sidérurgie (SNS), la distribution de l'eau potable était assurée régulièrement avec une plage horaire acceptable.