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Arrêt du processus électoral en 1992
« Mitterrand avait donné son feu vert »
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2005

C'est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter un ancien officier des services secrets français, Jean-Charles Marchiani, à propos de l'épisode controversé de l'arrêt du processus électoral en 1992.
Cet ex-bras droit de Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, fait des révélations fracassantes à la chaîne Al Jazeera via l'émission « Ziara khassa » (visite privée). Cet ancien officier du service de documentation extérieur et du contre-espionnage (ancêtre de la DGSE), qui a beaucoup travaillé avec la Sécurité militaire algérienne (actuelle DRS), notamment lors du détournement de l'Airbus en 1994, soutient, en effet, que l'arrêt du processus électoral en janvier 1992 a reçu le feu vert de... Mitterrand. « Il est clair que c'étaient les militaires algériens qui avaient décidé de ne pas aller au deuxième tour des élections, mais cela n'a pu être fait qu'après consultation du président Mitterrand qui avait donné son accord. » L'officier fait ces révélations pour argumenter le fait que l'ex-président français « n'a jamais misé sur l'arrivée des islamistes au pouvoir en Algérie », comme il était admis jusque-là. En revanche, M. Marchiani ne se fait pas d'illusion sur la volonté de la CIA de voir le FIS triompher pour peu que les intérêts américains soient préservés. « Sans doute que certains réseaux des renseignements américains misaient sur le FIS pour bousculer la présence de la France au Maghreb, d'autant plus qu'à l'époque, il n'y avait pas Al Qaîda, et que l'intégrisme au Moyen-Orient était contenu chez les chiites », explique-t-il. L'invité d'Al Jazeera, qui affirme avoir travaillé avec les services algériens pour lutter contre les groupes armés, précise qu'il partage une « excellente amitié avec beaucoup d'officiers supérieurs algériens qui étaient restés fidèles à la France jusqu'en juin 1962, mais aussi d'autres officiers rebelles ». Cet ex-bras armé de Charles Pasqua affirme également avoir entamé la coordination avec les services algériens à partir de 1995 quand il a été établi, selon lui, que les attentats perpétrés sur le sol français « étaient l'œuvre des groupes islamistes venus d'Algérie ». A ce sujet, l'ex-euro-parlementaire confirme pour la première fois avoir rencontré et à « plusieurs reprises » les dirigeants du FIS dissous que sont Abassi Madani, Ali Benhadj et Rabah Kébir. « Ces rencontres relèvent naturellement du secret défense, puisque je les ai faites à la demande du mon gouvernement et de ces dirigeants (FIS, ndlr). Mais c'était pour les mettre en garde contre la tentation de commettre des actions terroristes sur notre territoire », précise Charles Marchiani. Cet ex-préfet du Var reconnaît, par ailleurs, avoir menacé Rabah Kébir, qu'il a rencontré en Allemagne et en Belgique, de représailles si jamais un attentat est commis en France et qu'il se préoccupait peu de ce qui se passait en Algérie. « Nous, les Français, on se fout de ce qui se passe entre vous et votre pouvoir, mais ne vous approchez pas de notre territoire et de nos intérêts à l'étranger », a dit Jean-Charles Marchiani à Rabah Kébir. « J'assume entièrement ce que j'ai dit, car cela relevait des intérêts de mon pays et ceux de l'Algérie »... confie-t-il à Al Jazeera. L'officier soutient d'ailleurs que même le président Bouteflika, qu'il avait rencontré l'année dernière, lui aurait déclaré : « Ce que vous avez fait mérite respect et considération. » Aussi Jean-Charles Marchiani a-t-il avoué que la France n'a pas aidé militairement l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme et que la collaboration se limitait au renseignement.

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