Le 29 novembre dernier, en présence d'un huissier de justice, la section syndicale de l'EPSP (santé publique) de Bordj Bounaama, dans la wilaya de Tissemsilt, et relevant du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), est née», fait savoir un communiqué de cette instance. Le problème, font savoir nos interlocuteurs, c'est que le directeur de cet établissement ne reconnaissait pas ce syndicat pour une raison liée, ajoutent-ils, à «la non présence d'un représentant de la direction». Des considérations que les paramédicaux rejettent en arguant qu'au jour de l'élection dans l'enceinte de la maison de jeunes il y avait présence d'un huissier assermenté. Une polémique, la deuxième du genre après celle de l'EPSP de la daïra de Aïn-Dheb dans la wilaya de Tiaret, qui indique que quelque chose ne tourne pas bien pour ce syndicat. De quoi a-t-on peur et pourquoi invoquer des détails quand l'objectif recherché reste l'adhésion de travailleurs à un syndicat qu'ils espèrent à même de mieux défendre leurs intérêts et ceux de l'entité dans laquelle ils travaillent. La situation a valu la saisine du ministère de la Santé. En attendant la version de la direction, des services étatiques devraient en principe se préoccuper de ces pseudos atteintes à un sacro principe de droit, celui de la liberté syndicale.