Les travailleurs du Parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun ont observé, au courant de la semaine, un arrêt de travail. «Cet arrêt de travail a été décidé par l'ensemble des travailleurs et ne sera interrompu qu'à l'aboutissement de nos revendications», ont affirmé les travailleurs frondeurs. Selon les protestataires, il est question en premier lieu d'assainir l'entreprise de ses dirigeants qui sont dans leur majorité des retraités recrutés par contrat, «ces cadres ne cessent de clamer haut et fort que leur avenir est derrière eux, alors que l'entreprise est paradoxalement à l'agonie», nous assure-t-on. En effet, l'EPIC Parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun se portait bien, et les caisses de l'établissement contenaient près de 14 milliards de centimes, d'après les travailleurs grévistes. Aujourd'hui, la direction peine à payer les salaires des 700 travailleurs. Par ailleurs, le personnel revendique fortement l'application de la plateforme de revendications qui a été remise au directeur général il y a de cela quelque temps, «nous avons dernièrement signé un protocole de plateforme revendicative contenant huit points. Le directeur général avait émis une note allant dans le sens de l'application de ces revendications. A la veille de la concrétisation de ladite note, le DAG signe une autre note en contradiction avec celle du DG, compromettant ainsi l'évolution positive qu'avaient pris nos revendications.» Aussi, les travailleurs affirment que toutes les instances concernées par leur problème ont été avisées, y compris le ministère de l'Agriculture, mais sans que cela ne soit profitable pour leur cause. Nous apprendrons de nos interlocuteurs qu'en dépit de la grève le service minimum au niveau du parc est assuré par les travailleurs, que se soit dans la partie réservée au zoo ou dans celle réservée aux attractions.