Le débrayage ? commencé jeudi sur le chantier de construction de l'usine électrique de 1200 MW de Terga, a été reconduit ce samedi selon la menace de grève illimitée annoncée au cas où les revendications des ouvriers ne seraient pas satisfaites. Les grévistes s'insurgent particulièrement contre la discrimination que leur employeur égyptien, Orascom, a commise en n'accordant qu'à leurs collègues égyptiens une prime de 25%. Ils lui reprochent, en outre, le fait de n'avoir pas tenu sa promesse de satisfaire leurs revendications à la fin de l'année 2010. Des solutions devaient également porter sur le paiement de primes en cas de mariage, de décès, de naissance pour lesquels des dossiers auraient été déposés auprès de la direction. Hier, l'employeur tentait vainement dans la matinée de convaincre les grévistes de reprendre le travail. Selon des sources proches de l'UGTA, les revendications ne sont pas propres au seul chantier de Terga. Elles concernent cinq autres sites d'Orascom à travers le pays. De la sorte, indique-t-on, toute solution ne peut-être envisagée qu'à l'échelle de l'entreprise. Des négociations en ce sens seraient en cours.