Impasse Ce syndicat, affilié à l?Ugta, pourrait renforcer le camp des grévistes dans les tout prochains jours, au cas où ses doléances ne seraient pas prises en considération. Selon une source au niveau du syndicat et qui a émis le v?u de garder l?anonymat, «le mouvement de grève de l?année dernière pourrait être réédité. Tout dépendra de la tutelle, puisqu?elle a été destinataire d?une plate-forme de revendications dans laquelle on exige l?amélioration de nos conditions de travail». Côté Snpssp, le débrayage est toujours d?actualité . «Les exigences des praticiens ne sont pas d?ordre financier seulement, on exige que des mesures soient prises pour mettre en place une loi protégeant les droits des praticiens au même titre que les autres secteurs d?activité». Ainsi, selon le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé, «le ministre n?a rien dit» au cours de la conférence de presse qu?il a animée vendredi au niveau de son département. «C?est juste une tentative d?étouffer le mouvement de grève, ce qui n?aura pas lieu», puisque M. Khendak vient d?annoncer qu?un sit-in est prévu ce jour, samedi, à l?hôpital de Bab El-Oued pour exprimer «notre refus de ces mesures mesquines». Le ministre de la Santé a, pour sa part, appelé les membres du syndicat au dialogue pour mettre un terme à la grève illimitée entamée la semaine dernière . «Il est nécessaire de dénouer le conflit qui sévit de nouveau dans le secteur des blouses blanches». A cet effet, il fera part de la signature, vendredi, par le Chef du gouvernement de deux décrets exécutifs s?inscrivant dans le cadre des «mesures arrêtées par le gouvernement pour l'amélioration des conditions de travail des praticiens spécialistes de la santé». Le premier institue une indemnité mensuelle de responsabilité au profit des médecins spécialistes de la santé publique occupant les postes de chef de service ou chef d?unité. Le second concerne les praticiens occupant les mêmes postes qui bénéficieront, eux aussi, d?une indemnité mensuelle. Ce qui fait dire au ministre que «le problème indemnitaire a été très bien réglé et que les augmentations sur les indemnités sont de 55% ou même plus». Des efforts qui n?ont pas l?air d?emballer les praticiens affiliés au Snpssp qui campent sur leurs positions.