L'entrée du boulevard de la cité El Hidhab, où ont été érigés des centaines de logements sociaux participatifs (LSP), a été convertie par certains propriétaires de bus en garage à ciel ouvert. En fin de journée, l'espace se transforme en un vaste parking. Cette situation, qui indispose les riverains, perturbe dans une certaine mesure la circulation. L'environnement de l'espace qui n'échappe pas à ce «squat» ne disant pas son nom, est affecté par le ronronnement des moteurs et les dégagements de la fumée. Tancés par une situation qui perdure, des habitants de la cité montent au créneau: «La clochardisation de nos cités a atteint un seuil intolérable. Le stationnement des bus la nuit, à l'intérieur de l'agglomération, n'obéit à aucune logique. Pour le bien-être de leurs concitoyens et la sauvegarde de l'environnement de nos cités déjà polluées, les gestionnaires de la ville sont interpellés pour mettre un terme à une telle situation. Ces privés doivent emboîter le pas à la SNTV et ETUS. En perdurant, ce statu quo fera de notre cité un cimetière d'épaves de vieux tacots », diront de nombreux citoyens de l'espace où «logent» de nombreux bus d'une autre époque…