Le Centre national du registre du commerce (CNRC) et le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC) ont signé, hier au siège du CNRC à Alger, une convention pour la réalisation d'une étude de faisabilité sur le registre du commerce électronique et le paiement par téléphonie mobile. Cette convention de partenariat s'inscrit dans le cadre du programme de modernisation du registre du commerce en vue «de faciliter l'accès à l'information économique et commerciale et de renforcer la transparence des transactions commerciales entre opérateurs», a souligné, dans son discours, Mustapha Benbada, ministre du Commerce, en présence de Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Concrètement, ce partenariat permettra la mise en ligne, avant la fin du premier trimestre 2011, du portail extranet du CNRC, services en ligne au profit des institutions publiques, des organismes, des opérateurs économiques et du grand public. Ces services comprennent notamment la promotion de l'information économique et commerciale avec un accès libre à la recherche simple des commerçants, demande d'abonnement au BOAL et recherche de dénominations. D'autres services spécialisés sont destinés à des partenaires particuliers (notaires, commissaires aux comptes, avocats) pour, notamment, les publicités légales en ligne, la recherche d'antériorité et la réservation de dénomination en ligne. La convention permet aux deux parties de mettre à contribution leurs moyens humains et matériels pour réaliser des études de faisabilité et initier des projets-pilotes pour le paiement par téléphone mobile et terminal de paiement. Le système télématique du CNRC s'accorde parfaitement avec les axes majeurs de la stratégie e-Algérie, particulièrement en ce qui concerne la relation entre les administrations et les administrés. Pour M. Benhamadi, c'est l'un des projets qui visent à élargir l'utilisation des TIC en Algérie. Reconnaissant qu'il y a «un grand retard à rattraper dans ce domaine», le ministre a estimé qu'il est impossible de limiter le programme à une période précise, soulignant la nécessité de pallier les carences par priorité.