Les sociétés sous-traitantes de la SDA, filiale de Sonelgaz, ne font plus les travaux de rénovation depuis juillet 2010. Lopération de renouvellement du vieux réseau de gaz en fonte est actuellement à l'arrêt. Raison invoquée par la Société de distribution d'Alger (SDA), filiale de Sonelgaz : la wilaya déléguée ne délivre plus des arrêtés de voirie depuis juillet 2010 . «Il nous reste à remplacer 50 km du vieux réseau avec du polyéthylène, matériau plus résistant. Un programme triennal (2010-2013) de renouvellement du réseau a été décidé par la SDA. Il devait toucher, en 2010, les rues Sfindja, Krim Belkacem, Zighout Youcef ou encore Ben Boulaïd. Nos équipes, qui rencontrent des difficultés liées au stationnement permanent des véhicules sur la chaussée et la présence de sites sensibles (institutions), chôment depuis juillet dernier. La wilaya a décidé de suspendre les travaux engagés au niveau du boulevard Krim Belkacem. Aucun permis de voirie n'a été délivré à ce jour», signale Hadjid Khaled, chef de division exploitation gaz à la direction de distribution de Belouizdad, où se concentre la plus grande partie du vieux réseau en fonte. Même situation déplaisante au niveau de l'emprise du collecteur intercommunal (CIC), situé plus haut que le lycée Racim. «A cet endroit, les travaux de transfert du réseau sont actuellement à l'arrêt. Malgré les solutions techniques proposées par nos services pour libérer l'emprise et engager des travaux sur cette conduite de gaz importante qui alimente toute la circonscription administrative de Sidi M'hamed, rien n'a été fait», constate M. Hadjid. A l'APC d'Alger-Centre, on justifie la décision de la wilaya de suspendre les travaux sous-traités par la SDA, par la non-remise en état de la chaussée. «Les opérations d'enfouissement sont bâclées par les entreprises sous-traitantes de Sonelgaz. Les rues ont été labourées et le pavé a disparu. Les habitants du Télemly (actuel K. Belkacem) qui nous ont signalé ces désagréments se sont révoltés également contre les nuisances dues aux travaux menés principalement de nuit», indique M. Bettache, vice-président à l'APC d'Alger-Centre. Les services de la SDA reconnaissent cette situation. «Nous ne disposons certes pas de sociétés spécialisées pour mener à bien les travaux de remise en état des chaussée. Kanaghaz, filiale de Sonelgaz, a engagé des travaux de rénovation à Alger, mais les a arrêtés en raison des décisions de suspension des travaux, jamais rémunérés. Actuellement, ce sont des sous-traitants privés qui ont pris le relais. Sauf, que seule une dizaine d'entre elles peuvent prendre en charge les travaux», relève le chef division gaz de la direction de Belouizdad. Y a-t-il des solutions en vue ? «Le sous-traitant doit mener seul les travaux. La SDA ne peut engager d'autres entreprises pour remettre en l'état la chaussée. Le cahier des charges ne le permet pas. Mais une solution reste toutefois possible : des établissements (EPIC) de la wilaya comme Asrout peuvent intervenir après coup et prendre en charge ces travaux. Nous sommes disposés à les payer», suggère M. Hadjij qui assure que des discussions sont toujours engagées avec l'actuel wali-délégué de Sidi M'hamed pour permettre de délivrer des arrêtés de voirie et engager les travaux. A la wilaya, on semble être réticent pour en délivrer à nouveau.