Les paramédicaux de l'établissement public hospitalier d'Amizour, affiliés au SNAPAP, ont fait de la journée du mardi dernier une journée de protestation marquée par un débrayage et un rassemblement sur leur lieu de travail. Dans une déclaration ayant sanctionné la dernière assemblée générale sont dénoncés «le mépris et la marginalisation», que ne cesse de subir la corporation. Une déconsidération que traduit «le retard flagrant» qu'accuse la promulgation du statut particulier et du régime indemnitaire. Les infirmiers d'Amizour jugent «inexpliqué» que «plus de trois ans» n'aient pas suffi pour la finalisation du texte en question, «contrairement» aux autres secteurs de la fonction publique. En cela que les paramédicaux se disent patauger dans une situation sociale et un pouvoir d'achat en continuelle dégradation, tributaires d'un «salaire misérable». Leur patience sérieusement entamée, en plus de réclamer une promulgation «urgente» du nouveau statut particulier et du régime indemnitaire, ils demandent à ce que les augmentations soient «conséquentes». Autrement dit, une estimation que détermine l'équation «actuel pouvoir d'achat et efforts fournis». La section SNAPAP des paramédicaux s'insurge dans le même document contre le non respect des lois régissant le partenariat social du fait de «l'exclusion» de ce syndicat du champ de dialogue par la tutelle. La persuasion passe pour ce syndicat par une «intensification» du mouvement dans les jours à venir. C'est ainsi que l'option d'une marche dans le chef lieu de wilaya est retenue.