Le poulet de chair a atteint hier un pic sans précédent. En effet, dans les différents marchés (Aurès, Sabah, Hamri, Gambetta) cette viande blanche était écoulée à 350 DA le kilogramme. Une hausse de près de 50%, comparativement à une période très proche où le poulet était cédé à 190 DA. Cette montée des prix a suscité l'incompréhension et le mécontentement des citoyens. «Avec 100DA, j'arrivais à acheter près de 400 grammes. Maintenant, cette somme ne me permet même pas 200grammes» s'offusquait cette dame visiblement dépitée par cette montée des prix. Les commerçants, pour leur part, disent appliquer les prix imposés par les producteurs. Un aviculteur rencontré lors de l'approvisionnement d'un boucher expliquait cette situation par la rareté du produit et également par la cherté des produits d'alimentation des volailles. «Le poulet se fait rare actuellement dans la mesure où certains aviculteurs ont eu à déplorer une perte énorme en poulets de ponte. D'autres, voulant éviter de telles pertes, ont jugé bon de ne pas investir dans ce créneau, perturbant de ce fait tout le circuit de distribution», a-t-il indiqué.