Les gardes communaux de la wilaya de Guelma ont observé, hier, un sit-in devant le siège de leur délégation. Ce mouvement de protestation, le premier du genre dans cette wilaya, intervient suite aux nouvelles mesures prises par le ministère de l'Intérieur, relativement au redéploiement de ce corps, au sujet desquelles de nombreuses correspondances, demandant des explications aux hautes autorités de l'Etat, sont restées sans écho. « Nous sommes prêts à sortir dans la rue pour revendiquer nos droits. Après 16 années de lutte antiterroriste avec un salaire misérable, ils veulent (l'Etat) nous ridiculiser devant nos ennemis d'hier », nous déclarent des agents et des retraités de la garde communale. Plus de 800 gardes communaux sont concernés par les mesures du redéploiement initié par le Premier ministre. A ce jour, la situation nous dit-on, demeure dans le flou. «40 % de l'effectif devait être mis à la disposition de l'ANP, et 60% pour la constitution de la police communale», affirment-ils. Suite à la note du Premier ministre, daté du 11 décembre 2010, 45 agents ont été retenus comme policiers communaux pour la wilaya de Guelma. Pour le reste des gardes communaux, encore en poste au niveau de la délégation, des détachements et postes d'observation, ils sont dans l'expectative.