Un nouveau spécimen de moustique vecteur du paludisme susceptible de compliquer la lutte contre cette maladie dévastatrice a été découvert par des chercheurs français. Leurs travaux qui ont été publiés aux Etats-Unis démontrent que ce moustique est génétiquement distinct des autres sous-groupes du moustique anophèle gambiae. La femelle de ce dernier transmet le plasmodium, parasite responsable du paludisme. Ce nouveau type d'anophèle pourrait affecter la transmission et le contrôle du paludisme, car il est très sensible au parasite, craignent ces chercheurs. Les infectologues ont collecté ce nouveau moustique à proximité de villages au Burkina Faso durant une période de quatre ans et déterminé que ce sous-type d'anophèle gambiae différait de tous les autres contenus dans la collection jusqu'à présent. Les scientifiques pensent aussi que la vaste majorité des transmissions du paludisme sont le fait de la variété des anophèles vivant à l'intérieur des habitations en Afrique. A la lumière de cette recherche, ces scientifiques pensent qu'il s'agit d'un nouveau sous-groupe de moustique anophèle qui pourrait être assez récent dans l'évolution.