L'agglomération Colonel Amirouche, ex-Riquet, accumule des insuffisances qui rendent la vie de ses habitants non envieuse : électrification des nouvelles bâtisses, renforcement du transport scolaire, assainissement, ouverture des pistes agricoles, non régularisation du foncier qui pénalise les riverains…. En signe de mécontentement, les habitants ont fermé, la semaine dernière le siège de l'APC pour réclamer la prise en charge de leurs doléances inhérentes à l'amélioration de leur cadre de vie. «Nous n'avons aucun papier pour justifier nos propriétés que nous avons héritées de nos aïeux. On nous refuse même de nous délivrer un certificat de possession», dira un villageois rencontré sur le lieu de la contestation.La réalisation d'un réservoir d'eau et d'un autre forage ainsi que la réfection de la conduite principale sont parmi les revendications qu'on peut lire sur une requête de 23 points remise aux autorités locales. «Les coupures récurrentes d'eau sont dues à la vétusté du réseau», enchaîne un membre du comité de village en précisant que les projets de la réalisation d'un forage et d'un réservoir avaient été inscrits dans le cadre du budget communal, en 2008, mais il ne sont pas concrétisés à ce jour. L'école primaire du village où exercent 9 agents concernés par la fin du contrat demeure sans agents d'entretiens, ni d'agent de cuisine. «Le réfectoire de l'établissement est fermé. L'école est livrée au désordre. Même les salles de cours ne sont pas chauffées», se plaint notre interlocuteur en exigeant la réintégration des agents concernés dans leur fonction.«La réalisation d'un CEM pour nos enfants est une nécessité absolue», estiment les habitants de cette agglomération qui compte 7 villages. Les collégiens sont scolarisés à Akbou, soit un trajet de 10 km. «Les deux trolleys de 100 places du transport scolaire de l'APC sont insuffisants», selon nos interlocuteurs, pour prendre en charge plus de 500 élèves issus de ces villages.