La décharge, qui se trouve au milieu du tissu urbain de la commune d'El Kerma et de la Sebkha, prévue auparavant pour une réserve naturelle, a fait l'objet de plusieurs plaintes de citoyens. Constituant une vraie menace pour la santé des citoyens et pour l'environnement depuis des années, quatre décharges, implantées dans différentes communes de la wilaya d'Oran, seront éradiquées. Il s'agit des décharges de Cap Falcon, de celles d'El Kerma, de Hassi Bounif et d'Oran. Ces points noirs vont être éliminés après la mise en service des centres d'enfouissement technique dont a bénéficiés la wilaya d'Oran. Ces décharges seront ainsi éradiquées au fur et à mesure au cours de cette année et les assiettes récupérées devront abriter des forêts urbaines. La décharge de Cap Falcon sera la première à être touchée par cette mesure. Cette décharge, située sur l'autoroute reliant Aïn El Turck et les Andalouses et qui est à l'origine d'énormes désagréments pour les riverains et l'environnement, sera fermée durant le mois de mars prochain, selon une source de la direction de l'environnement. Une étude technique, visant à trouver une solution pour traiter le site et éliminer les déches de cette décharge, est prévue. Il en est de même pour la décharge d'El Kerma. Cette décharge, qui se trouve au milieu du tissu urbain de la commune d'El Kerma et de la Sebkha, prévue auparavant pour une réserve naturelle, a fait l'objet de plusieurs plaintes de citoyens face au problème de la fumée et des odeurs qui s'en dégagent. Un avis d'appel d'offres a été lancé pour une étude des terres abritant les décharges publiques de la wilaya, surtout que les deux sites de la décharge d'El Kerma et de Cap Falcon sont devenus totalement toxiques au point où ils ne serviront pas à l'agriculture et encore moins à la construction avant d'être traités. La décharge de Cap Falcon sera transférée vers le centre d'enfouissement technique d'El Ançor et celle d'El Kerma vers le CET de Boufatis. Un nouveau centre d'enfouissement technique sera réalisé dans la daïra d'Arzew. Cette structure, d'une superficie de 25 hectares, va contribuer à éradiquer de nombreuses décharges sauvages. Problème majeur à Oran, les déchets ménagers constituent, à l'heure actuelle, une source de pollution et de nuisance importante. Sans le tri des déchets à la source et sans des décharges réellement contrôlées, les méthodes d'enlèvement et d'évacuation des ordures restent archaïques. Pourtant, la récupération et le recyclage des matières permettraient un gain économique énorme. C'est ainsi que les CET seront très bénéfiques pour la capitale de l'ouest.