La chef de service de la direction de l'Environnement a dévoilé qu'une étude sera effectuée au sujet des deux décharges publiques d'El Kerma et de Cap Falcon à Aïn El Türck, en vue de trouver la solution adéquate pour le traitement des deux terres abritant ces décharges, vu qu'elles sont devenues toxiques et ne peuvent plus servir pour l'agriculture ni pour la réalisation de n'importe quel projet. Ceci sera annoncé dès la réception des centres d'enfouissement dans les régions d'El Ançor et de Boufatis. « Un avis d'appel d'offres destiné aux bureaux d'études est lancé actuellement pour une étude des terres abritant les décharges publiques de la wilaya, selon une source relevant de la direction de l'Environnement qui affirme que les deux terrains sont devenus totalement toxiques au point où ils ne serviraient pas à l'agriculture encore moins à la construction tant qu'ils n'ont pas été traités selon les méthodes déterminées par les bureaux d'études après la remise des centres d'enfouissement des déchets dont celui d'El Ançor achevé depuis quelque temps. Un plan de transfert des déchets des communes de la corniche oranaise vers ce centre sera conçu au lieu de la décharge publique de Cap Falcon. » Notre interlocutrice ajoutera: «actuellement, on vient d'achever la première partie du centre d'enfouissement des déchets à Boufatis qui permettra de déplacer la décharge d'El Karma dont la terre est aussi devenue toxique vu le volume de déchets que l'on y jette depuis 15 ans, sachant que cette décharge de trouve au milieu du tissu urbain de la commune d'El Karma et de la Sebkha prévue auparavant pour une réserve naturelle, en dépit des plaintes de citoyens face au problème de la fumée et des odeurs qui s'en dégagent. » Ceci intervient au moment où des sources informées sur le dossier ont mis en garde contre les terrains des décharges publiques et ont affirmé que ces derniers ne pourront être exploités de nouveau qu'après 10 ans, vu leur caractère toxique. » A noter, par ailleurs, que l'étude, qui a été faite par le bureau d'études GTZ sur la gestion des déchets à travers les différentes communes, a montré que outre le jet des déchets médicaux dans ces décharges publiques, on a encore près de 4% d'ordures ménagères toxiques, 26% de déchets organiques en plus de 2,5% de fer et 13% de papier.