Usant de mon droit de réponse, je vous prie de bien vouloir insérer dans El Watan et à la même page le démenti suivant à l'article de votre correspondant m'incriminant paru le 10 février sous le titre «Débrayage au lycée El Achâari de Béchar». «Je rejette toutes ces accusations des soi-disant travailleurs de l'établissement scolaire El Achâari. En réalité, c'est un professeur qui, à l'origine, a refusé de respecter la levée du drapeau national et qui a provoqué en tant que syndicaliste ce mouvement de protestation. Le professeur en question a des antécédents avec un surveillant et a cru devoir inciter ses collègues à se dresser contre l'administration. Ceux qui l'ont suivi, et cela peut être vérifié à tout moment, ont obtenu de mauvais résultats au baccalauréat et sont souvent en défaut de ponctualité. D'autres s'absentent de l'établissement en chassant les élèves de leurs classes. Des adjoints de l'Education qui se sont joints à eux pendant cette grève arrivent également en retard sur les horaires de travail. S'agissant de la création de classes réservées pour des élèves de parents aisés et responsables locaux, je rappelle que c'est au surveillant général qu'échoit la décision de procéder à l'enregistrement des élèves et à leur répartition dans les classes. Pour conclure, il ne fait aucun doute qu'il s'agit là d'une machination orchestrée par certains professeurs de l'établissement contre ma personne et qui ne respectent ni la hiérarchie ni le règlement intérieur du lycée censé s'appliquer à tous».