-El Kala : De l'huile de vidange déversée à proximité du lac Oubeira Une grande quantité d'huile de vidange a été déversée dans l'oued Messida qui relie le lac Oubeira (étang de 2500 ha) à l'oued El Kébir ; la nappe s'est répandue sur environ 1000 m le long des berges et dans les eaux retenues prisonnières par un pont-vanne situé en aval, qui ne fonctionne pas bien qu'il ait été remis en état à grands frais grâce à des financements de la Banque mondiale. Contrairement aux informations qui ont circulé à ce sujet, il n'a pas été constaté de mortalité outre mesure de poissons et d'oiseaux, selon des sources du Parc national d'El Kala. Seul un oiseau a été ramassé mort, mais pas forcément à cause de cette nappe d'huile. On ne sait pas depuis quand cette huile se déverse, elle n'a été détectée que lorsque la nappe a été visible et qu'on en donne l'alerte. On sait toutefois avec plus de certitude qu'elle a été jetée en quantité peu habituelle dans un regard du réseau d'assainissement de la localité qui se déverse dans l'oued Bouhchicha, affluent de l'oued Messida. Un scandale maintes fois dénoncé mais jamais pris en compte pour cette zone humide unique au Maghreb, la première de cette région à avoir été classée Ramsar (1983), c'est-à-dire d'importance internationale. -Etats-Unis : Prorogation de la loi d'exception antiterroriste La Chambre des représentants américaine a voté favorablement pour la prolongation de dix mois de la loi d'exception antiterroriste controversée, votée juste après les attentats du 11 Septembre, suscitant les inquiétudes des associations américaines de défense des libertés civiles. Appelée US Patriot Act, cette loi, qui arrive à expiration le 28 février a énormément renforcé les pouvoirs des différentes agences gouvernementales (FBI, CIA, NSA et armée) qui se sont vu pourvues de prérogatives qui, souvent, ne nécessitent pas l'autorisation d'une autorité judiciaire. Selon des organisations de défense des droits de l'homme et des juristes, les libertés individuelles ont été largement diminuées au profit de la répression policière.La Maison-Blanche a déclaré qu'elle «ne s'opposait pas» à l'extension de 10 mois proposée par la Chambre, mais souhaiterait une extension des dispositions jusqu'à fin 2013.