L'USMO peut revenir dans la cour des grands après avoir été mise sous l'éteignoir durant plusieurs saisons car cela sera un honneur pour la grande famille de ce séculaire club qui a défié les autorités coloniales. L'USMO, qui n'est autre que le doyen des clubs de l'Ouest et qui va fêter prochainement son 85ème anniversaire en mars prochain, n'en continue pas moins de broyer du noir et semble figée dans cette treizième place au classement général qui, il faut le dire, ne lui sied guère eu égard à son passé historique et qui, de ce fait, a écrit ses plus belles lettres de noblesse pendant la période noire du colonialisme. Après 15 journées pleines, l'USMO n'a pas encore décollé des profondeurs du classement malgré le bon vouloir des actuels dirigeants, à leur tête le nouveau président qui n'est autre que Bouakil Rabie qui semble décidé à remettre de l'ordre et redonner au doyen son aura perdue et, surtout, remettre cette équipe à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter. L'actuel boss, qui a les capacités requises pour donner plus d'aplomb aux Unionistes, peut réussir là où d'autres ont échoué malgré leur bon vouloir de bien faire car, de tout temps, l'USMO a été en proie à des problèmes financiers insolubles qui ont derechef été le vrai talon d'Achille de cette prestigieuse équipe. Pour le moment, l'entourage du club veut tout faire pour sortir ce club des méandres du classement général et pourquoi ne pas le situer dans le ventre mou du classement général. Belkheira, qui a une très bonne dose d'expérience dans ce giron-là a les aptitudes requises pour essayer un tant soit peu de faire le forcing et éviter de facto l'épée de Damocles qui, pour l'instant, plane au-dessus des Noir et Blanc. Avec un total de 13 points et accroché à une treizième place pas du tout conforme à sa notoriété qui est distillée par seulement trois succès et avec autant de parités et neuf glissades, le staff technique veut, cette fois-ci, ne point lésiner sur tous les moyens mis à sa disposition par l'actuel président qui veut faire de l'USMO un véritable vivier pour les jeunes et, ce, dans un proche avenir. L'USMO peut revenir dans la cour des grands après avoir été mise sous l'éteignoir durant plusieurs saisons car cela sera un honneur pour la grande famille de ce séculaire club qui a défié les autorités coloniales en jouant avec un effectif composé à 100% d'autochtones à l'image des Fennoun, Nair, Cherraka, Serradj, Aboukebir, Bendjahen Kouider, Moussa et tant d autres à qu'il faut rendre un hommage particulier à l'occasion du prochain anniversaire de la fondation de cette équipe. Actuellement, les Behilil, Bekadour, Belaid, Boukhris, Mizouri et consort semblent décidés pour terminer l'actuel challenge en roue libre et honorer par la même l'USMO afin que nul n'oublie ce qu'elle a donné durant les années de braise et même durant les années postindépendance où son football était fort apprécié par les connaisseurs du ballon rond.