Plusieurs collectivités locales sont confrontées au problème épineux du foncier. Les assiettes foncières sont réduites à quelques lopins de terre qui n'arrangent guère les municipalités. Face à ce problème, moult projets sont compromis du fait que les élus locaux n'arrivent pas à trouver d'autres alternatives pour combler ces carences. De surcroît, certains édiles n'hésitent pas à laisser tomber des projets censés améliorer le cadre de vie des populations locales. Les budgets alloués à la construction d'infrastructures de diverses natures, particulièrement ceux destinés aux logements, et qui nécessitent des assiettes foncières considérables sont souvent à moitié consommés en raison de cet écueil. Les municipalités de Chemini, Souk Oufella, Tibane, Tinebdar, Akfadou, Toudja, Tifra… souffrent énormément de l'handicap foncier qui bride davantage le développement local. La majeure partie de ces communes présente des terrains escarpés et abrupts, ce qui n'est forcément pas une fin en soi, car il faut prendre en considération les spécificités et les avantages qu'elles peuvent avoir sous un autre angle. Des solutions existent pourtant pour parer aux manques d'assiettes foncières. De l'avis d'un architecte que nous avons contacté à ce sujet, «lorsqu'on est confronté au problème de l'espace, il faut gagner en hauteur». Et d'ajouter : «cette solution est assujettie à la condition de viabiliser les zones constructibles en effectuant des études géologiques afin de s'assurer de la solidité des terrains».