Plus de deux ans après l'annonce par le président de la République du lancement du projet des "100 locaux par commune", Alger continue à faire du surplace et le projet stagne. Cette initiative ambiteuse visait à la prise en charge des artisans âgés entre 18 et 50 ans. Il faut dire que les petits artisans, ne pouvant avoir leur propre local au vue des tarifs de location en vigueur dans la capitale, sont réduits au chômage ou sont exploités par des entreprises privées pour des salaires de misère. Ces artisans s'étaient beaucoup réjoui à l'annonce de ce projet qui demeure jusque-là, malheureusement, un simple vœu pieux. Les rares projets, menés à bien, sont situés au "diable vauvert" et ne répondent aucunement à l'attente de leurs occupants. Le constat fait sur ces lieux n'est en effet guère reluisant. Tout récemment, à Oued Korriche, les jeunes ont investi les rues pour s'élever contre le choix de terrain pour la réalisation de ces locaux de la discorde, en effet la réalisation des locaux commerciaux sur le site choisi aurait bloqué, pour les résidants de cette commune, l'accès menant vers l'école, l'hôpital et le cimetière. De plus le terrain contesté est bordé, sur l'un de ses côtés, par un fossé d'où un risque d'effondrement. L'APC d'El Marsa a été elle aussi confrontée à la colère et au mécontentement de ses jeunes : Seulement 50 locaux sur les 100 prévus sont prêts, et le terrain choisi pour cette opération fait toujours l'objet d'une polémique. Zéralda, Saoula, Draria, Bab El-Oued et Sebala sont parmi les communes de la capitale au sein desquelles le "projet du Président" a bien du mal à décoller. Maints problèmes entravent le déroulement de cette opération parmi lesquels le foncier émerge en pole-position. Alger en effet souffre du manque cruel de foncier dans les zones urbaines. Situation qui oblige les communes à ériger lesdits locaux sur des terrains pas toujours adaptés et en dehors de leur commune. Le choix forcé de ces terrains, souvent trop exigus, ne répondent nullement à des activités commerciales. Outre les attributions souvent contestées, le retard dans la réalisation... les jeunes déplorent en outre l'emplacement des terrains qui ne leur permettent pas de réaliser le moindre chiffre d'affaires. Les communes de la wilaya d'Alger estiment, et ceci à l'unanimité, que le problème du foncier est la cause essentielle du "retard" ou plutôt de la non réalisation de cette opération qui partait d'un bon sens, mais les réalités du terrain sont tout autre. Plusieurs élus communaux affirment que ce projet était au départ voué à l'échec dans certaines communes, lesquelles n'arrivent même pas à dégager la moindre assiette de terrain pour y loger le plus petit projet et qui n'arrivent pas, faute de foncier, à initier des projets immobiliers pour reloger décemment leurs habitants sinistrés. Plus de deux ans après l'annonce par le président de la République du lancement du projet des "100 locaux par commune", Alger continue à faire du surplace et le projet stagne. Cette initiative ambiteuse visait à la prise en charge des artisans âgés entre 18 et 50 ans. Il faut dire que les petits artisans, ne pouvant avoir leur propre local au vue des tarifs de location en vigueur dans la capitale, sont réduits au chômage ou sont exploités par des entreprises privées pour des salaires de misère. Ces artisans s'étaient beaucoup réjoui à l'annonce de ce projet qui demeure jusque-là, malheureusement, un simple vœu pieux. Les rares projets, menés à bien, sont situés au "diable vauvert" et ne répondent aucunement à l'attente de leurs occupants. Le constat fait sur ces lieux n'est en effet guère reluisant. Tout récemment, à Oued Korriche, les jeunes ont investi les rues pour s'élever contre le choix de terrain pour la réalisation de ces locaux de la discorde, en effet la réalisation des locaux commerciaux sur le site choisi aurait bloqué, pour les résidants de cette commune, l'accès menant vers l'école, l'hôpital et le cimetière. De plus le terrain contesté est bordé, sur l'un de ses côtés, par un fossé d'où un risque d'effondrement. L'APC d'El Marsa a été elle aussi confrontée à la colère et au mécontentement de ses jeunes : Seulement 50 locaux sur les 100 prévus sont prêts, et le terrain choisi pour cette opération fait toujours l'objet d'une polémique. Zéralda, Saoula, Draria, Bab El-Oued et Sebala sont parmi les communes de la capitale au sein desquelles le "projet du Président" a bien du mal à décoller. Maints problèmes entravent le déroulement de cette opération parmi lesquels le foncier émerge en pole-position. Alger en effet souffre du manque cruel de foncier dans les zones urbaines. Situation qui oblige les communes à ériger lesdits locaux sur des terrains pas toujours adaptés et en dehors de leur commune. Le choix forcé de ces terrains, souvent trop exigus, ne répondent nullement à des activités commerciales. Outre les attributions souvent contestées, le retard dans la réalisation... les jeunes déplorent en outre l'emplacement des terrains qui ne leur permettent pas de réaliser le moindre chiffre d'affaires. Les communes de la wilaya d'Alger estiment, et ceci à l'unanimité, que le problème du foncier est la cause essentielle du "retard" ou plutôt de la non réalisation de cette opération qui partait d'un bon sens, mais les réalités du terrain sont tout autre. Plusieurs élus communaux affirment que ce projet était au départ voué à l'échec dans certaines communes, lesquelles n'arrivent même pas à dégager la moindre assiette de terrain pour y loger le plus petit projet et qui n'arrivent pas, faute de foncier, à initier des projets immobiliers pour reloger décemment leurs habitants sinistrés.