La commune d'El Khroub a créé des périmètres sur ses réserves foncières destinées à l'investissement industriel, commercial et artisanal. Ces zones sont conçues pour dynamiser la synergie entre les différents opérateurs et éviter la pollution de l'environnent des zones d'habitation. C'est ainsi que la zone nord de Oued Hamimim fut créée à la charnière des années 1970. Ce site abrite des usines de construction mécanique et des entreprises du bâtiment et des travaux publics (BTP). Ces dernières ont disparu avec les multiples restructurations de ce secteur. Le développement aidant, le village s'est métamorphosé. C'est ainsi que débuta la multiplication des ateliers de divers métiers (menuiserie, ferronnerie, mécanique générale etc.), dont les activités sont génératrices de nuisances particulièrement bruyantes et salissantes. C'est alors que les pouvoirs ont aménagé une zone à l'effet de permettre aux habitants une certaine quiétude. Même les écuries, qui faisaient la singularité du village d'antan, sont touchées par les mesures d'éloignement des périmètres d'habitat. Néanmoins, l'on constate actuellement une prolifération de toutes les activités nuisibles à l'environnement et pratiquement dans toutes les cités ! Le plus souvent de forts décibels sont émis sans tenir compte du temps (aube ; midi ; soir ; nuit), tandis que les routes et les pavés sont couverts de huiles usagées et autres résidus de métaux et de gravats. Beaucoup de ces « gagne-pain » sont exercés dans l'illégalité et au su des autorités qui excellent par leur laxisme en faisant fi de la réglementation en vigueur, notamment les enquêtes de conformité dites commodo et incommodo. Ce laisser-aller et ce laisser-faire trouvent rarement des citoyens qui contestent les autorisations de création de ces métiers. L'exercice de ce droit est usité paradoxalement contre la création de débits de boissons alcoolisées où parfois l'on remarque un zèle particulier parmi les pétitionnaires ! En revanche, l'on a relevé un mutisme total à l'endroit des mosquées qui ont émis haut et fort des prêches de haine et de mort ! Pourtant certains de ces lieux du culte détruits par les pouvoirs publics durant les années de braises sont reconstruits avec l'aide des habitants, comme ce fut le cas des cités des 1039 et 1013. Ces mêmes résidents se sont soulevés contre l'implantation d'une boulangerie dans cette cité qui est dépourvue de commerces de services utiles ! L'environnement écologique n'est pas en reste. L'on apprend aussi qu'un abattage d'une trentaine d'arbres a eu lieu à El t-(Meridj (ex-Lamblèche) afin d'aménager un lot de terrain à bâtir.