La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) vient d'être renforcée par l'adhésion du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) à sa démarche. Dans un communiqué rendu public hier, le SNTFP a annoncé son intégration à la CNCD pour «participer au changement de manière pacifique». Le syndicat a justifié sa décision de se joindre au mouvement réclamant le changement en Algérie par le fait que «l'exclusion et la marginalisation sont devenues des pratiques quotidiennes» et «que les pouvoirs publics ne respectent plus les libertés syndicales». Le Syndicat des travailleurs de la formation professionnelle a estimé également qu'il ne peut rester à l'écart des aspirations nationales pour les libertés syndicales en Algérie. Ainsi, le SNTFP, que préside Djilali Oukil, a considéré que la CNCD «traduit dans une large mesure» ses aspirations. Il est à souligner que cette dernière regroupe en son sein, en plus des partis et autres organisations, des syndicats tels que le Satef, le Snapap et le CLA.