La 8e édition théâtrale du festival touristique des jeunes aura-t-elle lieu cette année ? C'est la question qui taraude les responsables de l'association El Amel, organisatrice depuis 1993 de cette manifestation culturelle qui ne s'est plus tenue depuis 2001, faute de moyens. Selon les organisateurs, la DJS a décidé subitement de cesser l'octroi de la subvention, pourtant modeste (pas plus de 700 000 DA sous forme de promesses de payement des factures d'hébergement et de restauration) mais qui permettait la participation, à chaque automne, de près de 17 troupes venant de 14 wilayas. Promesses ! Cette fois, la date est fixée entre le 7 et le 12 octobre, « avant le Ramadhan », précise-t-on à ce propos. Ce festival faisait partie du chapitre « Grandes manifestations » prévues dans la gestion du fonds de wilaya. La dernière édition a eu lieu il y a trois ans à Aïn Turck. Depuis, hormis le soutien exprimé par écrit par 14 troupes recensées à l'échelle nationale, les organisateurs n'ont pas cessé de solliciter les responsables locaux, en vain. Aucune réponse ne leur a été notifiée pour justifier le refus. « La ville d'Oran a perdu successivement le Festival du théâtre professionnel et la biennale Abdelkader Alloula », rappelle, en guise d'argument, B. Mohamed, président de l'association pour mettre en avant l'idée selon laquelle « ce festival n'appartient pas à l'association mais à toute la ville ». Il nourrit en même temps l'espoir que cette manifestation, la dernière du genre qui reste à Oran puisse revivre à nouveau.