Après un premier rassemblement initié le 17 février dernier, les protestataires ont réitéré, jeudi, leur détermination à faire aboutir une plate-forme de revendications contenant huit points. L'étude des différents points contenus dans la plateforme de revendications formulée par les enseignants de l'université Djilali Liabès sera entamée, mardi prochain, avec le recteur, apprend-on auprès du collectif d'enseignants créé à la mi-février. Un collectif qui a, depuis, organisé plusieurs actions de protestation afin de faire aboutir ses revendications. Jeudi dernier, ils étaient plus d'une centaine d'enseignants à observer un sit-in de 3 heures, devant le siège du rectorat, pour exprimer leur refus des méthodes «intolérables» dans la gestion des affaires de l'université. Après un premier rassemblement initié le 17 février dernier, les protestataires ont réitéré, jeudi, leur détermination à faire aboutir une plate-forme de revendications contenant huit points. Il s'agit, entre autres, de la régularisation des situations administratives et financières des enseignants et de l'assainissement de la gestion de la pédagogie. Selon le porte-parole du collectif, le recteur a reçu deux enseignants, délégués par leurs pairs, et s'est engagé, au terme d'une entrevue de deux heures, à satisfaire un certain nombre de revendications. «Les délégués ont été informés que les problèmes des régularisations administratives et pécuniaires ont été réglés, problèmes qui durent pour certains d'entre eux depuis plus de deux ans», signale le collectif. Et d'ajouter : «Le recteur a accepté, sans équivoque et contrairement à son habitude, de tenir régulièrement des réunions de travail avec les représentants du collectif». Pour de nombreux enseignants, la mobilisation se poursuivra pour faire barrage à l'arbitraire, au mépris, à l'arrogance des responsables et à l'injustice «qui ne sont plus l'exception mais la règle à l'université», dénoncent-ils. Et de rappeler qu'à l'université de Sidi Bel Abbès, l'administration, et depuis longtemps, «n'est plus au service de la communauté universitaire mais à son propre service et tourne exclusivement au profit de ses membres».