Contrairement à ses camarades qui ont tous été éliminés dès le premier tour lors de la seconde journée des Coupes du monde qui se sont déroulées séparément, à Varsovie, pour les messieurs, et à Prague, pour les dames, Hacène Azoune, qui a concouru chez les 100 kg, est parvenu à se classer cinquième. C'est une bonne performance à ce niveau de la compétition où il est difficile de faire le jeu. L'Algérien a commencé à effacer de son chemin Asin Ilya, puis le Lituanien, Laba Lauris. Comme l'appétit vient en mangeant, Azoune a effacé au tour suivant l'Arménien Arakelyan Hakob. Parvenu en demi-finales, il n'a pu malheureusement aller plus loin. Il s'est fait stopper par le Hongrois Farkas Balin. Repêché, il n'est pas parvenu à obtenir cette place de troisième. C'est le Russe David Bitiev qui lui bloque le passage de l'accès au podium. Les autres judokas en lice, qui étaient au nombre de cinq, n'ont pas fait long feu. Kahina Hadid (70kg) a été sortie par la Croate Kristina Maritanovic et Kawtar Walal (78kg) par la Portugaise Yahima Ramirez. Même sort pour Sonia Asselah (+78kg). Les messieurs Lies Bouyacoub (90kg) et Mohamed Bouachaoui (+100kg) ont été à leur tour défaits respectivement par le Français Yves Dafreville et le Belarusse Ihar Makarau. Après la première journée qui a vu seulement Meriem Moussa passer deux tours chez les 52kg, sur les autres judokas engagés, Nachida Zelouf ( 57kg), Ratiba Tariket ( 57kg) et Kahina Hadid ( 63kg), il faut relever que la prestation des Algériens a été bien timide. Il y a un grand écart entre le judo mondial et le notre. Pour n'avoir pas été mis au niveau des réformes qu'a connues la discipline à temps, le judo algérien piétine. Il le sera encore tant que des réformes profondes ne seront pas faites dans l'enseignement du judo dans les clubs. Et que soit enfin établie une politique technique dont la formation des ressources humaines représentera l'essentiel.