Dans une lettre adressée au président de la République, dont une copie nous a été remise, des citoyens exclus de la liste des bénéficiaires de manière injuste et arbitraire, selon eux, demandent à être rétablis dans leur droit. Les auteurs de la requête estiment qu'ils ont été victimes d'agissements malhonnêtes. Les noms des concernés, figuraient, rappelons-le, sur la liste des bénéficiaires du quota de 325 logements de la commune de Jijel, attribués par la commission de daïra en 2009. Seulement, la commission de recours de la wilaya les a exclus de la liste définitive des bénéficiaires, «sans aucun fondement légal», assurent-ils. En tout, c'étaient 101 primo-bénéficiaires qui avaient été rayés de la liste finale. Les auteurs de la lettre s'étonnent de la manière avec laquelle leur exclusion a été faite. A l'époque des faits, on avait parlé d'enquêtes sur les demandeurs de logement détenteurs d'un véhicule ou d'un registre de commerce. Mais pour le cas des auteurs de la lettre, la raison semble dépasser ces deux faits. Bien qu'ils ne l'aient pas mentionné, c'est un secret de polichinelle puisque tout le monde, à Jijel, soutient qu'une guerre silencieuse entre deux responsables locaux, dont un n'est plus en poste, serait à l'origine de cette «hémorragie» qui a concerné les listes de la commune de Jijel.