Le déficit en ouvrages hydraulique est criard dans les communes rurales. L'irrigation des terres agricoles n'a pas enregistré une évolution notable dans la wilaya. Ce qui ne va pas sans influer négativement sur le rendement agricole. En 2010, 4 900 ha de terres ont bénéficié de l'irrigation, soit une augmentation insignifiante de 1,8% par rapport à 2009. L'essentiel des terres irriguées se trouve dans les communes d'El Bouni, d'El Hadjar, d'El Eulma, de Berrahal et de Aïn Berda, qui disposent d'un énorme potentiel agricole, susceptible de donner un nouvel élan à l'agriculture. En 2010, ces superficies irriguées ont permis une production de plus de 990 000 quintaux de légumes, soit une augmentation de 12% par rapport à l'exercice précédent. La multiplication des retenues collinaires, dont la plupart enregistrent des problèmes d'entretien, serait de nature à contribuer à l'augmentation des superficies irriguées, et par là même à améliorer le rendement agricole, ce qui impliquerait une autosatisfaction en la matière. Les communes rurales de Oued Aneb, Chétaïbi, Sidi Amar et Séraïdi, où les superficies agricoles irriguées sont faibles par rapport à leurs potentialités, pourraient accueillir de tels ouvrages hydrauliques dont les retombées positives sur le rendement agricole sont prouvées.