Farid Mahiout, un jeune auteur, poète et journaliste, vient de mettre sur le marché un nouveau recueil de poésie. Il s'agit d'une publication intitulée «La nuit de mes souvenirs», dans laquelle l'auteur tente de décrire, avec la langue des vers, «une histoire d'un peuple et son pays». Il parle de l'Algérie, ce pays riche mais «son peuple est toujours pauvre». Il présente la Kabylie, terre de ses ancêtres, comme un paradis aux multiples facettes. Au fil des pages de cette publication éditée en France chez Publibook, l'enfant prodige de Ain El Hammam (Tizi Ouzou), n'a pas omis de penser aux marginaux de la société. Il leur y réserve, à tous, une pensée particulière. En décortiquant ses vers, on peut nettement comprendre que les acteurs des événements qu'a connus l'Algérie, ont sombré dans l'oubli. Il cite ainsi, dans son recueil, les militants de la liberté et de la démocratie assassinés, les 126 martyrs du printemps noir. Farid a rendu également hommage aux chanteurs Cherif Kheddam et feu Matoub Lounès, ainsi qu'au dramaturge Mohia, l'immortel. Dans son ouvrage, Farid Mahiout a abordé d'autres sujets se rapportant à l'amour, à la vie, la séparation et l'injustice. «Le sang des autres, celui qui coule aux premières balles assassines et aussi celui de tous, au pays des légendes et des cultures kabyles. Obligation d'errance pour que survive l'homme libre lassé de la misère et des souffrances qui tombent de l'hiver glacial. A la lumière de la bougie, la beauté tragique de cette terre qui fixe la mer, fait parler les ancêtres», lit-on dans la préface de ce recueil.